international

Antilles, esclavage, musée et réparations




A l’occasion de la visite de François Hollande en Guadeloupe, pour l’inauguration du Mémorial ACTe – le Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la Traite et de l’Esclavage – le secrétaire de l’UGTG, Élie Domota, a déploré que la République française refuse toujours la logique des « réparations » pour le préjudice subi par les populations noires des Antilles, issues de la traite esclavagiste. Mais qu’entendait-il par là ?

Interrogé par France Inter le 10 mai 2015, Élie Domota a expliqué qu’implanter un musée géant à Pointe-à-Pitre ne suffisait pas à réparer les dommages hérités de la période esclavagiste de la Guadeloupe.

Mais qu’entendait-il précisément par « réparations » ? Le journaliste ne lui pose pas la question.

Cette équivoque laisse libre cours aux fantasmes, qui se sont déchaînés dans les commentaires sur les sites web de différents médias. L’argument principal pour refuser les réparations est que les parties concernées par l’esclavage aux Antilles sont toutes décédées depuis des décennies, rendant caduque toute poursuite judiciaire contre quiconque.

Or la question n’est pas là.

Dans un entretien à Alternative libertaire en mars 2013, Élie Domota expliquait quelle était la nature des réparations que l’UGTG exigeait.

 
☰ Accès rapide
Retour en haut