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1er mai : Que notre révolte tonne !




Laissera-t-on ce gouvernement au service des riches continuer de matraquer nos droits sociaux pour gaver patrons et actionnaires ? Laisserons-nous les fascistes occuper les rues et déborder des urnes ? Nous avons nos poing serrés, nous avons nos luttes et nos solidarités : il est plus que temps de reprendre l’offensive et de bâtir, dès maintenant, un avenir débarrassé du capitalisme, de son cortège d’oppressions et d’aliénations.
Que, de nos millions de poumons, tonne notre révolte !

Pour les patrons, avec le gouvernement PS-EELV, c’est tous les jours Noël  ! Des cadeaux, toujours des cadeaux… Les derniers en date  ? 30 milliards d’exonération fiscale au profit du patronat auxquels s’ajoute la promesse de 50 milliards de réduction des dépenses à tailler dans nos services publics.

Les «  pauvres  » entreprises du CAC 40 devaient en avoir bien besoin, elles qui ont versé, pour la seule année 2013, la coquette somme de 43 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires.

Miam. Enfin, pas pour tout le monde  ! Avec un nouveau record du chômage, des licenciements et des fermetures de boîtes toutes les semaines, l’emploi est sacrifié sur l’autel des bénéfices. Hollande, Ayrault et maintenant Valls se sont invités, réjouis, au bal du Medef. Le ticket d’entrée  ? Chômage, précarité et bas salaires.

Pourtant, s’ils dansent, c’est au bord d’un volcan.

Au bord du volcan

Non contents de mener tambour battant leur politique antisociale, ils s’attaquent aux plus démunis en stigmatisant les roms. La promesse du droit de vote aux étrangers est remisée sous clé, tandis que le ministère de l’Intérieur continue la chasse aux sans-papiers.

Dopé par les manifs réactionnaires du printemps dernier, le FN se frotte les mains et voit son heure arriver. L’extrême droite a conquis quatorze mairies et le FN rêve à présent tout haut de marche au pouvoir. Les agressions fascistes et racistes qui se multiplient nous donnent un avant-goût de ces heures sombres.

Faire le choix de la rue

Pourtant, celles et ceux qui produisent les richesses, les travailleurs, les travailleuses et tous les précaires, peuvent relever la tête. Il est possible de sortir de l’attentisme et de se mobiliser  : par la grève, dans nos luttes et nos résistances quotidiennes.

Mais aussi en démontrant notre force dans la rue, le 12 avril, le 1er mai.

C’est bien le choix de la rue qu’il faut faire, car nous n’avons rien à attendre d’un gouvernement dit «  de gauche  », quand bien même il serait «  vraiment de gauche  ».

Le pouvoir, c’est nous, voilà ce que les capitalistes et leurs laquais doivent comprendre. Et pour changer la société, la seule solution c’est de nous organiser par nous-mêmes.

L’heure est à la construction d’un vaste mouvement anticapitaliste et autogestionnaire, qui pose les jalons de la révolution sociale de demain. Avec le capitalisme, il n’y a pas d’arrangements  : il faut rompre avec.
Maintenant.

Toutes et tous dans la rue


 Le 12 avril à Paris, 14 heures, de République à Nation
 Le 1er mai, partout dans l’Hexagone !


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