Manifestation

Antiraciste et anticolonialiste toujours, le 1er mars à Paris




Samedi 1er mars, rassemblement et manifestation dans le cadre de la Semaine anticoloniale. Départ Place de la République à 14 heures, direction Ménilmontant.
Nous avons commémoré en décembre 2013 les 30 ans de la Marche pour l’égalité et contre le racisme. Force est de constater que, 30 ans après, le racisme est loin d’avoir disparu. Il est omniprésent, à l’égard des populations issues de l’immigration, et, plus largement, issues de la colonisation.

La montée des agressions racistes et fascistes de ces derniers mois ne vient pas de nulle part : ces violences s’expliquent en partie par la politique de l’État. Nous le constatons : rien n’a changé depuis deux ans avec la gauche au pouvoir.

Une société raciste de haut en bas

Français-es issus de la colonisation, immigré-es avec ou sans papiers subissent tous un même système raciste. toutes et tous sont sou -mis à l’exploitation, à la précarisation, aux discriminations (qu’elles soient légales ou pas) et au harcèlement policier. et pour justifier ces traitements inégalitaires, ce sont encore et toujours les images et les stéréotypes de l’époque coloniale qu’on nous balance. Pendant ce temps les capitalistes peuvent dormir tranquilles : diviser pour mieux régner, c’est leur stratégie.

La gestion policière des quartiers populaires, la traque aux personnes sans-papiers, les contrôles au faciès sont le quotidien de nombre de personnes dans notre pays. Au-delà de ce racisme policier quotidien, nous n’oublions pas les 300 crimes policiers racistes depuis 30 ans - pour leur immense majorité toujours impunis !

La caricature du Rrom, du musulman, de la femme voilée, de l’immigré ou du « jeune voyou de banlieue » n’est pas une chose anodine : en plus de diviser l’ensemble des travailleurs et travailleuses, ces représentations stigmatisantes renforcent les inégalités.

Pour la solidarité

Après le Mali, François Hollande vient d’engager la France dans une nouvelle guerre aux motifs impérialistes en Centrafrique. A cette heure, la quasi-totalité du paysage politique soutient cette guerre que les médias encensent. François

Hollande et Manuel Valls ont tout deux simultanément exprimé leur amour pour Israël, tandis que les militant-es qui appellent au boycott des produits israéliens (qui viennent en partie des territoires palestiniens occupés) sont condamnés. Si toute la classe politique a versé des larmes de crocodile pour

Mandela, ils sont peu nombreux à s’émouvoir de l’apartheid qui perdure en Palestine ! Face à cela, la solidarité internationale s’impose car le racisme ici n’est pas sans lien avec le colonialisme là-bas.

Nous exigeons :

 la régularisation de toutes et tous les sans-papiers, la liberté de circulation et l’abolition des frontières ;
 le droit de vote pour les étrangers résidant en France à toutes les élections ;
 la fin de l’impunité à l’égard des policiers impliqués dans des crimes et violences, l’arrêt des contrôles au faciès et la fin de la gestion policière d’exception imposée aux quartiers populaires ;
 l’abolition des lois racistes ;
 la fin des interventions militaires impérialistes françaises, la fin de la politique post-coloniale de la Françafrique et dans les territoires d’Outre-mer ;
 la fin du soutien Français à l’apartheid israélien.

Soyons nombreuses et nombreux dans la rue aux côtés des associations, syndicats et organisations politiques antiracistes et anticolonialistes le

1er mars à 14 heures, place de la République, pour la grande marche anticoloniale, afin de montrer qu’il est temps d’en finir avec l’impérialisme, le racisme et le colonialisme.

 
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