politique

Contre l’état d’urgence à Paris et Montpellier le 17, à Strasbourg le 19 décembre




Contre l’état d’urgence permanent qui donne carte blanche aux préfets et à la police pour bâillonner la contestation, l’arc de forces s’élargit. Après des manifestations à Marseille et à Metz, un appel unitaire circule au niveau national, et des meetings sont déjà annoncés à Paris et à Strasbourg.

L’instauration de l’état d’urgence depuis les terribles attentats du 13 novembre ne se limite pas à la répression du terrorisme. Il frappe le mouvement social à travers une série d’interdiction de manifester, mais également des atteintes à la liberté de réunion, d’expression, de circulation...

Au mépris de l’état de droit, des sanctions arbitraires, administratives et policières sont prises à l’encontre de militant-e-s, de manifestant-e-s ou d’organisations du mouvement social, assorties de mesures d’intimidation.

En parallèle une campagne de stigmatisation est lancée, comme on l’a constaté le 29 novembre place de la République afin de justifier l’emploi de ces mesures antiterroristes contre le mouvement social dans sa globalité.

Plusieurs centaines de militant-e-s et de manifestant-e-s non violent-e-s ont été brutalisés, menacés, insultés, espionnés, interpellés, poursuivis, assignés à résidence et/ou pour certains, condamnés. Ils et elles n’ont rien à voire avec les terroristes, mais les préfets et la police, profitant de leurs nouveaux pouvoirs se déchainent pour bâillonner la contestation, partout en France.

Une réforme de la constitution est annoncée pour un emploi facilité de l’état d’urgence et donc des sanctions administratives, hors le contrôle du juge, hors l’état de droit.

Pourtant, les sanctions applicables dans les cas de terrorisme (perquisition de nuit, assignation à résidence, interdiction de manifester, dissolution d’organisations ...), existent déjà dans la loi, mais sous le contrôle du juge.

Entre les mains d’un pouvoir autoritaire, la constitutionnalisation de l’état d’urgence serait alors une arme redoutable tournée contre la démocratie et la justice sociale, et la déchéance de la nationalité serait une arme de masse pour une politique raciste.

  • Respect de la liberté de manifester, de se réunir et de s’exprimer ;
  • Pour la levée immédiate de l’état d’urgence, et contre l’état d’exception permanent ;
  • Arrêt des poursuites contre les manifestants, les militants des mouvements sociaux, et contre la stigmatisation des migrants et des quartiers populaires ;
  • Abandon de la constitutionnalisation de l’état d’urgence et de la déchéance de la nationalité ;

Meeting unitaire
Le 17 décembre 2015 à 19 heures
A la bourse de travail de Paris
rue du Château-d’eau, métro République


A l’appel de (premiers signataires) : AC !, ACORT, ADTF, AMF, APEIS, ATMF, ATTAC, CEDETIM, CFPE, CGT 75, CNT RP, Col. 3C, Col. des désobéissants, Col. des sans voix 18e, COPAF, CRLDHT, CSP 75, DAL, Droits devant, Écologie sociale, FASTI, Femmes égalité, Fondation Copernic, FTCR, FUIQP, GISTI, Initiative Décroissante pour le Climat, IPAM, MCTF, MRAP, Rés. pour une Gauche Décoloniale, Syndicat de la Magistrature, SNES PJJ, Solidaire, Solidaires étudiant-e-s, SUD Aérien, SUD PTT, Sortir du colonialisme, Survie, UJFP, UTIT …

Avec le soutien de : Alternative libertaire, CGA, Ensemble, NPA, PCOF, PG...


À MONTPELLIER, c’est aussi le 17 décembre

Réunion débat à 19 heures
salle Guillaume-de-Nogaret (espace Pitot)
à l’initiative de l’Assemblée générale contre l’état d’urgence

avec le soutien de (premiers signataires) : Alternative libertaire, BDS 34, Bloc rouge, CCIPPP, CGA, CMF, NPA, PG, Solidaires-Etudiants...

Buffet partagé à prix libre


À STRASBOURG, c’est le 19 décembre

Meeting unitaire
Samedi 19 décembre à 18 heures
Salle Saint-Louis
12, rue du Cygne, Strasbourg (Petite-France)

A l’appel de AL, LO, NPA, JC, collectif Leurs guerres nos morts.


À GRENOBLE, c’était le 16 décembre

Plus de 200 personnes ont défilé à l’appel d’AL, NPA, PCOF, CGT, Solidaires, LDH...Trois manifestants dont deux syndicalistes Solidaires ont été interpellés sans raisons par la police.


À NANTES, c’était le 12 décembre

Près de 1.000 personnes se sont rassemblées à l’appel du collectif Nantes en résistance, avec la participation d’Alternative libertaire, NPA et d’autres


À MARSEILLE, c’était le 12 décembre

300 à 400 personnes ont défilé à l’appel d’Alternative libertaire, CNT-f, Collectif George Abdallah, CRI, Ensemble, FUIQP, NPA, MSDE, OCML-VP, PG, Réseau pour une gauche décoloniale, Solidarité Palestine Marseille...


À METZ, c’était le 10 décembre

Un rassemblement rue Serpenoise « contre l’état d’urgence et les extrêmes droites » a attiré plusieurs centaines de personnes à l’appel de la CNT, la Ligue des Droits de l’Homme, Basta, le NPA, Alternative libertaire, Boycott Désinvestissement Sanction (BDS), Union Juive Française pour la Paix, Jeunesses communistes.

 
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