CLASH de septembre

Contre le projet des patrons, ripostons, autogestion !




Pendant l’été le gouvernement Macron a préparé des ordonnances lui permettant de faire passer ses mesures sans passer par le débat à l’Assemblée. Leur projet ? Une loi travail XXL au service du patronat. Leur objectif ? aller vite pour nous empêcher de le contester. Notre réponse : la lutte et la grève générale.

Comme prévu, on change le casting mais pas le scénario. Le gouvernement d’Edouard Philippe continue le travail de Valls : détruire le code du travail. C’est à dire l’ensemble des règles et loi qui encadre la relation de travail entre employeurs et salarié-e-s. Autrement dit nos conquêtes sociales, arrachées par nos luttes, qui empêchent les patrons de nous rendre corvéables à merci. Concrètement : affaiblissement des instances représentatives du personnel en les fusionnant, licenciements pour motifs économiques rendus plus faciles, plafonnement des indemnités de licenciement...

Les étudiant-e-s en première ligne

La plupart d’entre nous (un-e étudiant- e sur deux) cumule études et boulots (précaires). La loi travail 2 que prépare le gouvernement va nous fragiliser davantage. Et une fois les études finies ? Encore combien de CDD, de chômage ? Et on ne parle pas des 300 millions d’euros de coupes dans le budget de l’Enseignement Supérieur et la Recherche, des 6 000 étudiant-e-s encore sans facs en août, de la baisse des APL ... Nous sommes touché-e-s de plein fouet par la politique du gouvernement, pour nos conditions de travail et d’études d’aujourd’hui mais aussi pour celles de demain.

Crédits : Daniel Maunoury

Leur projet c’est la précarité …

Les CDD qui s’enchaînent, les missions d’intérim, les jobs de coursiers en auto-entrepreneurs, c’est pas de la liberté, c’est de la précarité. C’est l’angoisse de pas être repris-e le mois qui suit, c’est baisser la tête quand ton patron te parle comme un chien, c’est accepter les heures supp même quand t’as la crève... L’ex-présidente du Medef, L. Parisot déclarait « La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? » Parce que notre classe aussi, elle lutte, pour défendre ses intérêts contre ceux des patrons.


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... le notre c’est l’autogestion

Nous refusons cette société dans laquelle nous sommes exploité-e-s et dépossédé-e-s de notre pouvoir politique. Face au capitalisme, nous voulons une société autogérée. L’autogestion c’est une société où celles et ceux qui la font fonctionner ont le pouvoir de décider ensemble, sur un pied d’égalité sans chef au- dessus qui leur imposent quoi faire. Une société où on ne se tue pas à travailler de pour les intérêts et le profit quelques uns. L’autogestion c’est aussi une société au service de tou-te- s, qui ne laisse pas une partie de la population dans la galère. Au contraire c’est une société solidaire, selon le principe à chacun-e selon ses besoins, de chacun-e selon ses moyens. Cette société que nous voulons, sans exploitation ni domination, on l’aura en luttant.

On fait quoi maintenant ?

Pour renverser le rapport de force, il faut qu’on s’organise. Réunissons-nous et décidons ensemble des actions à mener. Les assemblées générales, c’est la vraie démocratie. C’est en en parlant autour de nous, en bloquant, en occupant, en faisant grève qu’on va riposter et faire progresser notre projet de société.

 
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