Syndicalisme

Dès maintenant un appel unitaire à la grève générale en septembre !




Les grèves ces derniers mois n’ont pas respecté la traditionnelle trêve électorale et avec 51% d’abstention aux législatives, les travailleuses et travailleurs rejettent clairement la destruction annoncée des derniers murs de notre « modèle social ». Plus rien ne doit retarder la contre-offensive populaire. En tirant les leçons des échecs récents.

Le camp des patrons

Avec Macron plus que jamais la bourgeoisie applique l’adage : tout changer pour que rien ne change. En apparence du neuf, mais toujours la même politique anti-ouvrière. Les député-e-s macronistes ? 50% de patrons, DRH et autres avocat-e-s d’affaires et 50% de politicien-ne-s opportunistes recyclé-e-s des Verts, du PS, du Modem et des Républicains mais 100% serpillières ! Avec le vote des pleins pouvoirs, cette élite renouvelée (moins d’ENA mais plus d’HEC) se laissera gouverner par ordonnances... La démocratie parlementaire est mise à nue. C’est le Medef qui prend directement tous les pouvoirs. L’affrontement sera brutal.

Le camp des travailleurs

Plus que jamais l’extrême-gauche électoraliste (LO, NPA, POID) comme la gauche réformiste (FI, PCF, Ensemble) se sont déchirées lamentablement durant la période électorale. Hélas ces luttes sectaires à qui sera le plus fort ont semé des aigreurs et des divisions paralysantes jusqu’au sein des syndicats pour les résultats dérisoires que l’on sait. Ce contre-temps alors que nous savions ce qui nous attendait, doit être immédiatement rattrapé et les rancoeurs des uns et des autres illico dépassées.

Dès maintenant et tout l’été

Il est bien improbable, hélas, qu’un mouvement de masse démarre à la mi-juin. Néanmoins c’est dès maintenant et tout l’été qu’il faut non seulement expliquer l’offensive contre les salarié-e-s mais se porter sur le moindre front de résistance et travailler aux convergences. Dès maintenant reprendre les actions, mêmes minoritaires, et exiger des directions syndicales une date unitaire de grève générale sans laquelle nous serons à nouveau battu-e-s. L’expérience des échecs en 2010 et 2016 doit servir à poser l’enjeu de la lutte à la hauteur nécessaire : grève, blocage, sabotage ou défaite ! Aux organisations, aux militant-e-s de porter l’enjeu dans toutes les entreprises ; aux travailleuses et travailleurs de décider de leur avenir.

Tract en pdf à Télécharger

Voir l’appel du Front Social pour le 19 juin

 
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