Ouvriers, employés, profs, jeunes, privés d’emploi, retraités…

Nous sommes en état de légitime défense.




 Face à la destruction méthodiquement organisée depuis 30 ans des protections sociales, chèrement acquises par la lutte intransigeante de nos aînés
contre les capitalistes et les gouvernements à leur solde ;
 Face à des plans d’austérité qui s’attaquent directement à nos conditions de vie et de travail, qui ont pour unique objectif de garantir les profits et
privilèges des patrons, banquiers et gros actionnaires ;
 Face aux coups d’Etat démocratique permanent que mènent les grandes fortunes et une classe servile de politiciens, en niant le droit des travailleurs et
de la population à décider dans les entreprises et la société ;

Dynamique populaire de luttes ou illusion du recours à l’Etat ?

Oui, la coupe est pleine depuis belle lurette ! L’heure n’est pas à baisser les bras malgré tous les coups que nous avons pris. Attendre des Présidentielles
un remède miracle aux reculs sociaux ne peut tenir lieu de stratégie de libération politique et sociale du monde du travail. Les expériences passées de la
gauche au pouvoir voulant changer la vie depuis les institutions se sont soldées par des échecs. Il importe de tirer le bilan politique de cette défaite du
projet politique de transformation sociale par la voie des institutions, ces dernières étant des freins plus que des atouts à l’accroissement du
pouvoir des exploités sur la société. Mais à chaque fois que les travailleurs ont bousculé l’ordre établi par leurs actions directes et
déterminées, les capitalistes ont eu la frousse et ont cédé.
A chaque fois que le mouvement syndical et social était à l’offensive, en organisant de
manière unie l’ensemble des exploités et exclus du système, en adoptant une stratégie de luttes coordonnées, en mettant en avant la nécessité d’en finir
avec le pouvoir des capitalistes sur nos vies, l’idéologie libérale et les préjugés racistes étaient en retrait.

Militants communistes libertaires, actifs dans les syndicats, les entreprises, les quartiers et la jeunesse, nous proposons une stratégie de changement
basée sur le développement des luttes sociales, leur radicalisation et leur unification revendicative, indépendamment des échéances électorales et des
choix électoraux qui divisent le camp des exploités.

Dégager SarKozy, préparer le 3e tour social !

S’il importe de dégager Sarkozy, sa clique de gangsters et d’apprentis lepénistes, nous savons tous que nous devrons batailler contre les plans d’austérité
à la sauce socialiste.

C’est pourquoi, nous proposons dès maintenant à l’ensemble des forces militantes qui se réclament de la défense du monde du travail et du
combat anticapitaliste de faire front ensemble, dans les entreprises et les quartiers, dans le mouvement syndical et social pour préparer les
conditions d’un troisième tour social.

Dans ce combat, de nombreuses forces devraient pouvoir converger, sur le seul terrain qui a sorti les travailleurs de l’exploitation et de la
soumission, celui de la lutte de classe, qui a toujours été celui de la gauche. L’oublier, c’est livrer les travailleurs à la résignation, aux discours
de droite et d’extrême droite.

La situation économique et sociale exige des mesures radicales tant le capitalisme nous mène droit dans le mur. Il n’y a pas de capitalisme social, à
visage humain possible. Il ne peut qu’y avoir un combat résolu pour construire une autre société, fondée sur l’égalité sociale, la liberté et la solidarité.
Mais pour s’engager dans ce processus, il nous faut défendre des propositions qui s’en prennent au pouvoir des capitalistes. Nous défendons
ainsi comme condition indispensable à toute politique progressiste le refus de payer la dette.

Face aux licenciements, au chômage, à la précarité nous mettons en débat le blocage des dividendes des actionnaires et l’augmentation généralisée
des salaires, la réduction de l’éventail hiérarchique des salaires, le droit de veto des travailleurs sur les licenciements comme prélude à
une conquête progressive de l’économie sous le contrôle direct des travailleurs et de la population, une réduction massive du temps de
travail avec embauches correspondantes, des prix maximum sur les loyers et les biens alimentaires…
Ne nous en remettons pas à des tribuns qui nous promettent monts et merveilles, qu’avec eux « ça va changer ».
Organisez-vous, rejoignez et réappropriez-vous les organisations syndicales de luttes,
rejoignez et renforcez la gauche communiste libertaire.

Tract AL Lorient 27-11-11
 
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