On ne veut pas payer leur facture




Réunion publique unitaire Paris 13e

Financière, économique, sociale, écologique

On ne veut pas payer leur facture

Le mercredi 28 janvier à 19 heures
Au « 75 », 75 bd Vincent-Auriol (métro Chevaleret).

Avec Benoît Borrits, économiste, membre du conseil scientifique d’Attac

Le système capitaliste, présenté comme « le meilleur », a détruit en quelques mois des milliers de milliards de dollars. Après avoir exigé durant des décennies qu’on laisse les « lois du marché » agir sans entraves, les grands financiers appellent à l’aide. Les États et les banques centrales se sont engagés sur des sommes astronomiques. En France, c’est un chèque en blanc d’une dizaine de milliards aux banques et des garanties qui se chiffrent en centaines de milliards. Autant d’argent qui s’apprête à alimenter la prochaine bulle spéculative.

Il faut en finir avec cet assistanat pour riches.

Ce chèque en blanc est d’autant plus choquant que ce sont nos impôts qui sont utilisés pour payer à la place des entreprises les jours de chômage technique, alors que de grands groupes vont, comme nous allons le voir dans quelques jours, verser des dividendes sonnants et trébuchants à leurs actionnaires.

Des salariés payent déjà le prix de la crise par les licenciements, les jours de chômage technique et des salaires bloqués.

Les retraités anglo-saxons auxquels on avait fait miroiter des retraites par capitalisation ont vu leur épargne évaporée.

De plus en plus de services deviennent payants. Les services publics déjà mis à mal par la gestion des gouvernements qui ne jurent que par le privé sont de plus en plus au bord de la rupture.

Les frais de santé sont de plus en plus mal remboursés, l’hôpital est au bord de l’asphyxie.

L’avenir des enfants est sacrifié aux restrictions budgétaires. Les universités en sont réduites à quémander leur budget de fonctionnement aux entreprises

Le gouvernement s’entête à vouloir privatiser La Poste alors qu’elle constitue encore un refuge pour l’épargne de millions de ménages.

Alors que le libéralisme a fait faillite, le gouvernement ne jure que par ses réformes libérales.

Résister car d’autres solutions existent

La journée d’action syndicale du 29 janvier est un premier pas dans le refus de payer les pots cassés de la finance.

Premier pas car dans une période à l’avenir incertain, il faut préserver l’essentiel : l’emploi, l’école, la santé, le logement.

 Aucun licenciement dans les entreprises qui font des profits, reçoivent des aides ou utilisent les exonérations d’heures supplémentaires

 Mise à l’abri de services publics en renforçant leurs moyens et arrêt de leur démantèlement/privatisation

 Investissements massifs dans les biens communs et pour les besoins sociaux de tous

Rien n’impose de replâtrer un système dont les crises (1991, 2001, 2007) s’aggravent et s’accélèrent. Ce système ne propose aucun avenir et ne connaît que le profit maximum pour une minorité privilégiée, quelles que soient les conséquences humaines et écologiques.

Il n’est que temps de le changer et d’entendre les propositions alternatives.

Avec la participation d’Alternative libertaire (Paris-Sud), des Alternatifs (Paris-Sud), d’Attac (Paris 13e), du Collectif antilibéral de Paris 13e, du Nouveau Parti anticapitaliste (Paris 13e), des Verts (Paris 13e).

 
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