Après le sommet de Copenhague, une véritable rupture écologique est nécessaire
Réunion publique le Mercredi 16 Décembre 2009 à 18h30,
Centre PMF de l’Université Paris-1, 90 rue de Tolbiac, Paris 13e
Salle B1307 (13e étage)
Le réchauffement climatique menace l’avenir de notre planète, et donc des hommes et des femmes qui y vivent. Face à la peur engendrée, les chefs d’Etats ou d’entreprises font semblant de s’intéresser au problème. Ils essaient de prouver leurs bonnes intentions à coup de grands discours.
Mais les actes ne suivent pas la parole. On l’a vu, et on le verra encore au Sommet de Copenhague (7-18 décembre) : chaque pays rivalise pour fixer au plus bas les objectifs de réduction des gaz à effet de serre (20% en 2020 pour l’Union Européenne, et 5% pour les Etats-Unis, alors que les climatologues estiment les besoins à au moins 40%).
Pourquoi ? Parce que dans le système actuel, chaque pays cherche à sauvegarder sa « croissance », son rang dans la « compétition » internationale. Les profits sont-ils plus importants que l’air que l’on respire ? Le responsable de cette crise écologique, c’est donc le système économique dans lequel nous vivons. Et ce qu’il engendre : productivisme, délocalisations, absence de contrôle démocratique sur la production...
– La loi du profit est-elle compatible avec la préservation de notre environnement vital ? Produire moins cher ailleurs augmente les profits pour les actionnaires, mais le coût social (licenciements) et écologique (transports) est énorme !
– Un « capitalisme vert » peut-il exister ? Ou n’est-ce qu’une façon de dire qu’une poignée de capitalistes pourraient se faire beaucoup d’argent dans les énergies renouvelables ?
– Pour nous, l’urgence climatique impose de changer de système économique et de société. Produire moins et mieux. Relocaliser la production de certaines branches. L’orienter vers la satisfaction des besoins.
– Produire localement, c’est moins de transport et donc moins de pollution…
… mais c’est aussi rendre possible un contrôle direct de la production par tous et toutes.
C’est travailler moins tout en vivant mieux.