Retraites : Décryptage : Face aux inégalités actuelles




S’il faut défendre l’actuel système de retraite par répartition, il ne faut pas s’aveugler sur ses tares, et notamment la façon dont il perpétue les inégalités après la vie active.

Guillaume Davranche (AL93)


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Les femmes retraitées ont eu des carrières plus brèves mais aussi souvent moins bien rémunérées que les hommes.

Résultat : des pensions inférieures de 40 % en moyenne. Et encore, l’écart serait de 84 % sans les divers correctifs (réversion, majoration pour enfants, minimum vieillesse).

Au 31 décembre 2005, l’essentiel des 622 000 allocataires du minimum vieillesse étaient des femmes très âgées et seules (veuves, célibataires, divorcées).

Chiffres : Observatoire des retraites


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Les écarts entre les pensions sont la répercussion directe des inégalités de revenus.

Et encore, ces chiffres ne tiennent pas compte des revenus du patrimoine.

Chiffres : Observatoire des inégalités


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En janvier 2008, l’Institut national d’études démographiques (Ined) a rendu public un rapport intitulé « La double peine des ouvriers » mettant en lumière les conséquences douloureuses des métiers pénibles.

Les anciens ouvriers profitent beaucoup moins de leur retraite que les anciens cadres pour deux raisons. Primo parce qu’ils vivent moins longtemps ; secundo parce qu’ils sont beaucoup plus touchés par les problèmes fonctionnels et la dépendance.

Ainsi, à 35 ans, un ouvrier peut espérer vivre encore 24 ans sans troubles fonctionnels (physiques ou sensoriels). Il risque donc de les développer avant même l’âge de 60 ans.

Chiffres : Ined


 
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