Sortons du nucléaire !




Manifestations Interrégionales
pour la sortie du nucléaire le 15 octobre 2011
(Avignon, Bordeaux, Dunkerque, Le Bugey,
Rennes, Strasbourg, Toulouse)

Le système capitaliste poursuit sa course folle vers le tout nucléaire malgré les risques
majeurs d’accident, les poubelles maritimes et terrestres laissées aux générations futures.
De l’extraction à la production, les mensonges, les pollutions ainsi que les ingérences et les
exploitations des populations continuent ...

Pour une sortie
quasi-immédiate !

En France, le mouvement antinucléaire
a déjà obtenu par des
luttes déterminées de belles victoires

 : abandon de la construction
de la centrale de Plogoff, abandon
de la filière surgénératrice à
Malville, mise à mal des projets
d’enfouissement des déchets (Bure),
abandon des poubelles maritimes
(mer du Nord). Le développement
d’un mouvement antinucléaire
capable de s’imposer face aux
capitalistes doit apporter des
réponses aux aspirations de la
majorité de la population.
Le
nucléaire civil est intimement lié au
nucléaire militaire (bombe, munitions
et transport) d’où l’acharnement
des capitalistes à maintenir
l’opacité de cette énergie. Pourtant
on ne compte plus les bombes égarées
et les cimetières de déchets
nucléaires...

La sortie du nucléaire envisagée,
basée sur des économies d’énergie
et le développement des énergies
renouvelables, ne pourrait qu’être
favorable aux classes sociales
exploitées de ce pays.
elle doit
s’accompagner d’une reconversion
de l’industrie nucléaire et de ses
sous-traitants pour ne pas faire
payer la facture aux travailleuses
et travailleurs.
Ceci passera notamment
par des investissements et des
créations d’emplois dans le secteur
des énergies renouvelables.

Ce plan pourra être financé en
ponctionnant sur les immenses
profits réalisés par les multinationales
du nucléaire.
Une sortie progressive
qui laisse durer 20 à 30 ans
le risque d’un accident majeur, n’a
de sens que pour sauvegarder les
intérêts des multinationales de l’industrie
électronucléaire.

Une sortie quasi-immédiate, ce
n’est pas du jour au lendemain mais
ce n’est pas non plus dans dix ans.
Quelques années seront sans doute
nécessaires pour mettre en oeuvre la
sortie du nucléaire qui signifie pour
nous :

 l’arrêt de la filière ePR et
des chantiers actuels de construction
de centrales

 la fermeture immédiate des
centrales les plus vieilles et les plus
dangereuses (Fessenheim)

 la fermeture accélérée pour
les autres centrales du parc
nucléaire.

Un combat
anticapitaliste !

Une baisse importante et rapide
de la consommation énergétique
impliquera des ruptures avec la
logique productiviste et portera en
elle-même une mutation de l’industrie
et une remise en cause des fondements
de la logique productiviste
et capitaliste. Un tel processus n’est
pas concevable pour nous au sein
d’une société inégalitaire et nucléarisée.
Le combat écologique est inséparable
d’un combat anticapitaliste.
L’économie doit être le moyen de
satisfaire des besoins humains -
santé, alimentation saine, logement,
éducation, culture - et non de poursuivre
une logique de maximisation
des profits.
Nous nous battons contre le
nucléaire à cause de sa dangerosité,
mais aussi parce que le
modèle énergétique du nucléaire
est en complet désaccord avec le
projet de société que nous défendons.

 
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