Pas de fachos dans nos quartiers !
Dans un contexte de crise économique et sociale qu’ils ont eux-mêmes provoquée, les capitalistes et les gouvernements enchaînent les plans d’austérité, détruisent les services publics et enferment dans la précarité les travailleurs/ses, les jeunes et les retraité-es… Pendant ce temps, l’extrême droite surfe sur le malaise social et gagne du terrain dans les urnes et, surtout, dans la rue. Mais ne nous laissons pas prendre par ses discours : l’extrême droite ne fait que diviser les travailleurs/ses et a toujours été du côté des plus riches, des patrons et d’une d’une vieille France raciste, catholique, nationaliste, capitaliste et machiste. L’extrême-droite est la pire ennemie des jeunes, des femmes et des travailleurs/ses !
L’extrême droite est l’ennemie des jeunes
La réponse de l’extrême droite aux problèmes de la jeunesse, c’est : la discipline militaire à l’école (le FN appelle ça le « redressement de l’école républicaine »), le couvre-feu et le flicage dans les quartiers populaires et, partout, la chasse aux immigré-es. Mais l’extrême droite n’a absolument rien à dire sur l’exclusion sociale, les suppressions de postes de l’Education nationale, les difficultés pour se loger, etc. Tout ce qu’elle propose, c’est de multiplier les casernes. Tout ce qu’elle cherche à faire, c’est de diviser les jeunes entre eux en opposant, sur une base raciale, une jeunesse qu’elle considère comme française car blanche, et une jeunesse issue de l’immigration. Et il suffit d’écouter les ministres sarkozystes pour se rendre compte que les idées d’extrême droite ne sont pas le monopole du FN.
L’extrême droite est l’ennemie des travailleurs/ses
Même si elle prétend parfois tenir un discours « social », l’extrême droite a toujours été le rempart des capitalistes en cas de crise. Ainsi, le FN critique l’Europe libérale mais défend pourtant un « capitalisme national » et la plupart de ses dirigeant-es sont des chefs d’entreprises, des cadres commerciaux ou des notables.
De plus tous les groupuscules fascistes qui prétendent défendre les tra-vailleurs/ses et combattre le capitalisme ne revendiquent jamais de s’en prendre au patronat et d’établir l’égalité sociale entre toutes et tous mais ne parlent que de violence et de haine des étrangers.
Alors que partout en Europe et dans le monde, les actionnaires et les grands patrons saignent les travailleurs/ses pour leur faire payer la crise, l’extrême droite continue de pointer du doigt des boucs émissaires et, plutôt que de dénoncer les vrais exploiteurs, préfère s’en prendre aux étranger-es et aux immigré-es.
L’extrême droite est l’ennemie des femmes
L’extrême droite remet en cause le droit des femmes à disposer de leur corps, le droit à la libre contraception et à l’avortement. D’après son discours réactionnaire, les femmes devraient rester au foyer, respecter l’autorité des hommes et auraient pour seule fonction de faire des enfants.
Les nostalgiques de la vieille France royaliste et tous les catholiques intégristes, veulent notamment supprimer le droit à l’avortement et transformer les femmes en poules pondeuses. Et si l’extrême droite prétend défendre la laïcité, c’est uniquement pour pouvoir diffuser plus facilement un discours raciste dissimulé derrière l’islamophobie.
Contre l’extrême droite et pour la justice sociale !
Face à tout cela, nous devons réaffirmer notre volonté de ne pas laisser l’extrême droite répandre ses idées infectes autour de nous. Ce sont les capitalistes qui exploitent et oppriment les travailleurs. Ce sont tous les hommes machistes et les intégristes religieux qui exploitent et oppriment les femmes.
La seule réponse face à la crise sociale et économique, ce n’est ni le repli nationaliste ni la soumission aux capitalistes ! C’est la solidarité internationale contre le capitalisme, c’est la révolution sociale et libertaire !
