Tous ensemble pour exiger justice et vérité pour Ali Ziri




Réunion publique le 14 Janvier 2012 à 14 h, Salle Jean Gabin, Parc de la mairie à Argenteuil (95)

Deux ans et demi après la mort d’Ali Ziri, suite à son interpellation par la
police nationale d’Argenteuil le 9 juin 2009 avec son ami, Arezki Kerfali,
conducteur du véhicule, les policiers impliqués dans la mort du retraité
algérien âgé de 69 ans sont toujours en fonction. C’est inacceptable ! Le 24
juillet 2009, l’Institut médico-légal de Paris rend les conclusions d’une
autopsie qui relève l’existence de 27 hématomes, et démontre qu’« Ali Ziri
est mort suite à un arrêt cardiocirculatoire d’origine hypoxique, généré par
suffocation et appui postérieur dorsal ». Le 15 avril 2011, les conclusions
de nouveaux examens complémentaires affirment que « le manque de
discernement des policiers a conduit à des comportements qui n’étaient pas
sans conséquence sur l’état de santé de M. Ziri. ». Il y a aussi l’avis de
l’ex-CNDS (Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité), évoquant un
« traitement inhumain et dégradant ».

Tout confirme que des violences policières sont à l’origine de la mort d’Ali
Ziri.

Et pourtant tous les actes demandés par les avocats de la famille Ali Ziri,
comme l’audition des témoins et des policiers par un juge d’instruction et
la reconstitution des faits, ont été refusés par le Procureur de la
République de Pontoise. Par contre Arezki Kerfali, pourtant victime et
témoin vivant, reste lui poursuivi pour outrage.

Aujourd’hui, l’instruction est close. C’est en janvier 2012 que ce même
procureur doit rendre ses réquisitions.

Le collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri redoute un non-lieu, qui se
traduirait tout simplement par l’abandon des poursuites contre les policiers
impliqués dans la mort du retraité algérien.

 
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