Retour sur une réunion publique organisée par l’UCL Grenoble le 2 mars dernier sur le thème « luttes et victoires des femmes au travail » qui comportait une table ronde avec des femmes syndicalistes venues nous parler de leurs luttes.
Le 6 mars 2023, nous avions tenu une réunion publique sous forme de conférence pour présenter la brochure « Les enjeux de la syndicalisation des secteurs féminisés ». Nous avions fait le choix de raconter plusieurs histoires de luttes victorieuses de femmes comme, entre autres, celles des Penn Sardin en 1924, ou plus récemment des ouvrières du pays Basque en 2021. En plein combat pour les retraites, les retours du public traduisaient la foi en la grève (...) Suite »
Les quartiers populaires sont à l’intersection des dominations et subissent plus fortement les conséquences de la pollution et du réchauffement climatique. Pourtant, les liens entre mouvement écologiste et luttes de ces quartiers peinent encore à se créer malgré des premiers pas encourageants.
Les quartiers populaires sont au croisement de diverses formes de domination. L’État raciste y déploie des mécanismes coloniaux qui rendent la vie des habitant·es extrêmement difficile : réduction des services publics, autoritarisme accru au détriment de l’éducation, exclusion géographique avec moins de transports en commun, violences policières… À cela s’ajoute une qualité de vie fortement impactée par les crises environnementales. Les quartiers (...) Suite »
À l’initiative d’Urgence Palestine, plus de 500 personnalités, militant
es, et collectifs – dont l’UCL – dénoncent l’instrumentalisation de la lutte féministe par le collectif Nous vivrons et assurent que « la libération de la Palestine est une cause féministe ». L’UCL y ajoute cependant son propre commentaire.L’UCL partage l’indignation des groupes et organisations féministes qui protestent contre les provocations musclées du groupe féministe pro-israélien Nous vivrons dans la manifestation du 8 mars 2024. Nous tenons cependant à ajouter ce commentaire : lors de l’opération militaire du 7 octobre 2023, des atrocités ont été commises ; des crimes de guerre ; des viols et violences sexuelles contre des femmes israéliennes. Les témoignages et reportages à ce sujet (...) Suite »
La contestation dans l’éducation, amorcée fin février, a marqué une étape le 30 mars, avec plusieurs manifs à travers la Seine-Saint-Denis. Dans le sud du département, les marches parties de Bagnolet, Les Lilas, Montreuil et Rosny ont convergé à la mairie de Montreuil. Sous un ciel pluvieux, enseignants, parents et élèves exigent une éducation publique de qualité et accessible à tous.
Ce samedi 30 mars, malgré les caprices du ciel, Montreuil a été le théâtre d’une mobilisation contre le « choc des savoirs » et la réforme scolaire d’Attal. Cette réforme, initialement destinée à réorganiser le système éducatif, est devenue le symbole des luttes pour une école publique de qualité et accessible à tous. Bagnolet, 10 heures du matin, devant le collège Politzer : une voiture sono, deux enfants en manteaux, trois banderoles et quatre parapluies : (...) Suite »
Des élections municipales du 31 mars 2024, on retiendra la déroute de l’AKP, le parti islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdoğan. Dans les régions kurdes sous occupation militaire, les fraudes massives – observées par nos liens directs sur place – n’ont pas empêché la victoire du Dem Parti, le principal parti de la gauche kurde. L’État turc attaque à présent les résultats du scrutin, et la population descend dans la rue.
Au niveau national, c’est le CHP, le parti kémaliste historique (centre-gauche nationaliste) qui a chassé l’AKP de nombreuses mairies. Mais au Bakûr (Kurdistan de Turquie), c’est le Parti de l’égalité et de la démocratie des peuples (Dem Parti) qui s’impose en remportant dix provinces (contre huit en 2019) et 82 villes, soit 16 de plus qu’en 2019. Cette victoire aurait du être plus grande encore, trois provinces (Bitlis, Kars et Şırnak) ayant été (...) Suite »
Il y a trente ans commençait au Rwanda le génocide des Tutsis. C’est l’occasion de revenir sur le contexte colonial qui a mené aux massacres et sur la responsabilité de la France dans les évènements. Aujourd’hui, les séquelles continuent de marquer la région des Grands Lacs, au travers entre autre de décennies de guerre au Nord-Kivu...
Le 7 avril 1994 commençait au Rwanda le génocide des tutsis. En seulement une centaine de jours, un million de victimes sont tuées, essentiellement à l’aide de machettes, de houes et de gourdins. Les victimes sont souvent massacrées par leurs voisins, parfois par leurs propres familles. Trente ans plus tard, il est évident que ce génocide est le résultat de l’histoire coloniale du Rwanda. On a aussi pu confirmer au fil des années le rôle joué par (...) Suite »