Défense des libertés : Le CDLF de Rouen : ouvert à toutes les causes




Depuis 2002, le Collectif pour la Défense des Libertés Fondamentales s’est positionné contre toutes les atteintes aux libertés. Radical, bien ancré régionalement et tourné vers l’action, il collectionne les succès.

Le Collectif pour La Défense des Libertés Fondamentales (CLDF) s’est constitué en mars 2002, à l’initiative d’Alternative Libertaire, et en réaction à la Loi de Sécurité Quotidienne de Vaillant (votée sous le gouvernement Jospin). Il regroupe des associations – LDH, Asti, Attac, le Mrap – des organisations syndicales – CFDT-Sgen et CFDT-santé-sociaux, CGT-UL, FSU, Solidaires, SAF et Syndicat de la Magistrature – des organisations politiques allant des libertaires au Parti Communiste. Seul parti absent le PS.

Notre originalité et notre force, c’est de nous être donné dès le début la possibilité d’intervenir sur toutes les atteintes aux libertés, dans tous les domaines, là où la plupart des collectifs existants n’interviennent que sur un thème précis. Nous avons ainsi mené des campagnes (courriers, pétitions, réunions débats...)

 Contre l’introduction des bornes biométriques (contour de la main) pour accéder aux cantines des collèges et lycées, en appui à l’action de parents d’élèves. Relayée médiatiquement, l’action a été couronnée de succès, aucune borne n’ayant fait son apparition depuis.

 Contre le Taser et la possibilité de doter les policiers municipaux de ces armes, soi-disant « non-létales ». Là aussi avec succès.

 Contre toutes les lois sécuritaires, mais avec difficulté, l’inflation de lois et décrets sécuritaires se succédant à un rythme effréné : plus de vingt depuis 2002 !

Notre activité de ces derniers mois :

 Le 6 octobre 2009 : Soutien à Gilles Tresse, retraité, victime de l’amiante. Ancien militant syndical CFDT de l’usine Moulinex à Bayeux, il a été traîné devant le tribunal de Rouen pour rébellion et violences contre policier lors de son évacuation de la CRAM qu’il occupait pacifiquement avec d’autres anciens salariés. Il a finalement été condamné à 500 € d’amende avec sursis.

 Le 27 octobre : rassemblement de protestation devant l’Hôtel de police, suite à l’arrestation de sans-papiers lors de la maraude des restos du cœur. Appelées en urgence, toutes les orgas du CDLF sont venues et même bien au-delà. Une centaine de personnes présentes, quatre personnes reçues en délégation et un commissaire obligé de s’expliquer.

 Le 21 novembre : rassemblement avec RESF à l’occasion du 20e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant. Dénonciation de la suppression du poste de défenseure des droits de l’enfant, ainsi que du poste de médiateur de la République, et surtout de la disparition de la Commission nationale de déontologie de la sécurité. Plus globalement : dénonciation de la politique de plus en plus xénophobe et raciste du gouvernement et de la construction d’une Europe forteresse qui fait des milliers de morts.

 Le 7 décembre : soutien à François Vaillant (Déboulonneur, membre du Mouvement pour une alternative non violente et des Verts) en procès pour refus de prise d’ADN. Un procès très politique. Condamné à 300€ d’amende, il a fait appel.

Yvon Miossec (AL Rouen)

 
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