En 1998, un vaste mouvement de contestation associant parents, profs et élèves avait gagné un plan d’urgence. Vingt-cinq ans plus tard, la Seine-Saint-Denis reste un des départements les plus sous-équipés au regard de sa population. Ne laissons pas faire, réclamons nos droits !
En 1998 les enseignants et les parents mais aussi de nombreux lycéens de Seine-Saint-Denis menèrent trois mois de mobilisations et de grèves sous le slogan : « On veut des moyens, on n’est pas des moins que rien ». Le résultat fut extraordinaire : 3 000 embauches d’enseignants et 5 000 « emplois jeunes », créations de normes particulières sur les effectifs par classes et pour les écoles les plus en difficultés, 5 milliards accordés pour la rénovation des (...) Suite »
Prix des loyers, flambée de l’immobilier, spéculation, expulsions,
ségrégation urbaine, lutte contre la gentrification, réquisitions de
logements vides… Ce 1er avril, à l’occasion de la journée européenne
d’actions pour le droit au logement, mobilisons nous !
1) Etat des lieux du logement. La trêve hivernale se terminera le 31 mars dans un contexte plus difficile que jamais. L’inflation et la hausse du prix de l’énergie se conjuguent à celle des loyers et font craindre à de nombreux·ses locataires la perte de leur logement. Dans cette perspective 13 manifestations dans 12 villes sont organisées pour réclamer un logement digne pour toutes et tous. 2) La loi Kasbarian Alors que l’Insee comptait en 2023 (...) Suite »
Créé en juin 2023, le collectif Tsedek ! connaît une croissance très rapide depuis le début de l’offensive génocidaire israélienne à Gaza. Né à Paris, il essaime à Lille, à Marseille, à Grenoble, à Lyon... Il fait entendre une autre voix juive, décoloniale et antisioniste.
Voilà qui ne peut que déplaire aux inconditionnels du massacre. Déjà trois événements de Tsedek ont été déprogrammés à la suite de pressions [1], et les anathèmes contre Tsedek reprennent bien souvent la rhétorique antisémite la plus classique [2]. Mais qu’est-ce que ce collectif, et pourquoi fait-il aussi peur ? « Tsedek » est le mot hébreu pour « justice ». Et c’est cette notion qui est au centre du travail antiraciste de ce collectif. Justice en Palestine (...) Suite »
Le mouvement social de 2023 pour la défense des retraites a montré à quel point le syndicalisme de lutte restait un acteur incontournable de la lutte des classes... mais aussi à quel point il était affaibli. Plusieurs questions engagent son avenir : où en est l’axe CGT-FSU-Solidaires ? l’impératif écologique ? l’égalité femmes-hommes ? le rôle des minorités sexuelles ou racisées en son sein ? Les syndicalistes libertaires et autogestionnaires proposent d’en débattre publiquement.
Après le succès de la première édition à Montreuil en 2022, on remet ça dans la capitale des Gaules. Ce sera à la Maison des Italiens, 82 rue du Dauphiné, à Lyon 3e. Réservez votre week-end ! AU PROGRAMME (les intervenant·es seront bientôt précisé·es) : Samedi 25 mai Ouverture à 13h30 13h45-14h : Prises de parole inaugurales 14h-15h30 : table ronde n°1 : Syndicalisation des secteurs féminisés 15h30-16h30 : table ronde n°2 : Quel syndicalisme pour les luttes (...) Suite »
Depuis le 26 février a débuté un grand mouvement social dans l’éducation en Seine-Saint-Denis. C’est le fruit d’un travail de mobilisation élaboré par les syndicats de lutte commencé dès le mois de septembre 2023.
Dès septembre, des grèves ont eu lieu dans plusieurs établissements du 93, notamment pour protester contre l’interdiction de l’abaya et les manques de personnels. Une intersyndicale a décidé de se réunir pour construire un mouvement collectif et unitaire. La FSU, la CGT, la CNT et Sud Education ont décidé de lancer un grand recueil de doléances pour construire un revendicatif commun destiné à servir de base à une mobilisation. Sur le modèle de la (...) Suite »
Gérald Darmanin l’a dit : sa loi immigration est « la plus ferme avec les moyens les plus durs de ces trente dernières années ». Et devant le Sénat il a fixé l’enjeu : il s’agit de savoir dans quelle société nous voulons vivre.
Notre réponse est claire : nous ne voulons pas vivre dans une société raciste, sécuritaire et anti-sociale !
Droits des étrangers·ères en France : une situation critique Depuis plusieurs années, l’Etat français, Macron en tête, prend le chemin de la répression des mouvements sociaux, de la destruction des acquis sociaux durement gagnés par la lutte avec la destruction de notre système de retraites, notre sécurité sociale, notre agriculture, notre éducation nationale. Mais il prend également un chemin tout particulier sur la question du racisme, avec un passage (...) Suite »