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L’extrême droite doit répondre de ses crimes




Clément Méric était militant à l’action antifasciste Paris Banlieue et syndicaliste à Solidaires étudiant-e-s. Il luttait pour une société juste, débarrassée de toute forme d’oppression. C’est pour ses idées et pour son combat qu’il a été tué par des nervis d’extrême droite le 5 juin 2013.
Cinq ans après les faits, ses assassins passeront en procès du 4 au 14 septembre 2018.

Clément Méric préférait la solidarité de classe plutôt que le capitalisme qui entretient la division des travailleurs et des travailleuses en utilisant la xénophobie, les oppressions liées au genre ou à l’orientation sexuelle, et le sexisme à notre détriment. Les capitalistes ont pour intérêt de toujours faire plus de profit sans se soucier des vies humaines. Ils licencient et cassent le code du travail et nous rendent toujours plus précaires et vulnérables.

Des luttes émancipatrices contre un projet réactionnaire

Il préférait la lutte antiraciste plutôt que la xénophobie proposée par l’extrême droite et prise à son compte par le gouvernement qui laisse mourir des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants en Méditerranée ou en France plutôt que de les accueillir.

Il préférait se battre contre les LGBTQIphobies alors que l’extrême droite appelait à la manif pour tous. Cette année-là, en 2013, un pic d’agressions liées au genre ou à l’orientation sexuelle avait été enregistré par SOS homophobie. En 2017, l’association a reçu plus de témoignages d’agression que l’année précédente.

Il préférait une société antipatriarcale plutôt que celle que défend l’extrême droite. Les fascistes se battent contre le droit à l’avortement en faisant des “marches pour la vie” et défendent un système basé sur l’inégalité entre les hommes et les femmes. En 2016 les député-es Front National ont voté contre la loi sur « l’égalité réelle entre les femmes et les hommes ».

Clément Méric était militant à l’action antifasciste Paris Banlieue et syndicaliste à Solidaires étudiant-e-s. Il luttait pour une société juste, débarrassée de toute forme d’oppression. C’est pour ses idées et pour son combat qu’il a été tué par des nervis d’extrême droite le 5 juin 2013.
Cinq ans après les faits, ses assassins passeront en procès du 4 au 14 septembre 2018.

Le procès de l’extrême-droite

Si le Front National, désormais Rassemblement National, tout comme les groupuscules fascistes tentent de colorer leur projet de société en y ajoutant du "social", nous ne sommes pas dupes. Les militants du "Bastion social" se sont fait condamnés pour agressions racistes et pour antisémitisme. Les maires FN attaquent les plus pauvres en supprimant les aides et prestations sociales dans les villes où ils sont élus.

Après la mort de Clément, des politiques et des médias ont prétendu que ce qui s’est passé le 5 juin 2013 était le fruit d’une rixe entre bandes dont les torts étaient partagés en renvoyant dos à dos fascistes et antifascistes. Il n’en est rien. Le projet des assassins de Clément est un projet d’extrême droite, donc réactionnaire, basé sur la contrainte, la haine et la violence. Celui de Clément était en faveur de la justice sociale, de l’émancipation et de l’égalité entre tous les individu.es quelles que soient leurs identités. Ce combat nous le partageons.

L’extrême-droite tue, faisons son procès du 4 au 14 septembre.

 
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