Les brèves




Les métallos uruguayens mettent Mittal à terre

Les ouvriers de l’entreprise Cinter, appartenant à ArcelorMittal en
Uruguay, ont eu gain de cause fin avril face au capitaliste indien, après plusieurs semaines de lutte et l’occupation de leur entreprise. La grève faisait suite à la décision de la firme d’externaliser 35 % des emplois. La direction avait par ailleurs refusé toute négociation et cessé
de payer les salarié-e-s, ce qui avait généralisé la grève à l’ensemble
du secteur. Cette victoire montre que la lutte de classe est internationale, que les salarié-e-s du monde entier ont les mêmes ennemis, et
qu’en France comme
en Uruguay, la lutte
peut payer.

Lutte internationale contre le Mondial

À quelques jours du coup d’envoi du Mondial de football, les travailleurs brésiliens refusent de se rendre devant les sermons du «  roi Pelé  » et de Platini, président de l’UEFA. Ils continuent de manifester quotidiennement contre la débauche financière occasionnée par l’organisation de la Coupe du monde de football. Les manifestants et manifestantes doivent faire face à une intense répression policière, pour que la «  grande fête  » ne soit pas gâchée pour les téléspectateurs occidentaux. La solidarité internationale a malgré tout pointé le bout de son nez dans quelques endroits,
comme à Berlin
le 12 mai, ou à Oakland (Californie) le 15 mai. En France, un collectif «  La Coupe est pleine  » a été mis sur pieds.

Délit de lutte

Une dizaine de postiers franciliens militants de Sud-PTT sont menacés de sanctions pour faits de grève, et quatre ont été placés en garde à vue les 21 et 22 mai après une manifestation au siège de la Poste en février. En réaction, de nombreux soutiens se sont rassemblés devant le commissariat où ils étaient détenus. Des postiers, des intérimaires et des précaires en lutte ont occupé brièvement le siège du PS à Paris le 23 mai.

Par Vincent

 
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