Social

Pas de pause pour les luttes




La question à la mode aujourd’hui c’est la fameuse « pause fiscale ». Les riches en auraient
marre de payer trop d’impôts ? Vaste mensonge quand on sait que ces derniers continuent
à s’engraisser sur le dos des travailleur-ses, des retraité-e-s, des chômeur-ses.

Pause ou pas pause ?

tout augmente ma bonne dame !
Si l’on en croit les médias et les
politicards, le bon peuple serait
saturé d’impôts, les entreprises vont
toutes mettre la clef sous la porte et
bientôt à cause des prélèvements fiscaux
nous serons tous et toutes
obligé-e-s de renoncer à nos
vacances (pour peu que l’on en
prenne).

Cette question semble passionner
les médias et les politiciens.
et, pendant ce temps là, le chômage
continue d’augmenter, les salaires
de stagner, voire de diminuer, les
boites continuent de fermer et la
précarité de se généraliser.

Une « pause » pour qui ?

Oui « ça augmente » Mais qu’est
ce qui augmente ? et pour qui ça
augmente ? elles sont là les vraies
questions ! Avec la hausse de la
TVA, l’augmentation de la durée de
cotisation pour les retraites, les
hausses du coût de la vie (électricité,
loyers) c’est un fait : ce sont celles et
ceux qui galèrent au quotidien pour
boucler les fins de mois qui raquent
de plus en plus. Et tout ça pour soi
disant « sauver » les finances
publiques, au nom du sacro-saint
« équilibre financier » voulu par les
technocrates de Bruxelles.

Et pourtant…. Les grands
patrons, ceux et celles qui possèdent
le plus, qui bénéficient depuis
des années de niches fiscales,
d’exonérations fiscales en tous
genres sont ceux qui, par rapport
à leur capital, paient le moins
d’impôts.

Et ce n’est pas près de
s’inverser avec un gouvernement
qui défend les riches et les rentiers !

Ainsi, la Cour des comptes (présidée
par un « socialiste ») rend des
rapports à tour de bras pointant le
coût des chômeurs et des chômeuses,
des prestations sociales, des
remboursements de lunettes… Une
vraie attaque en règle contre ces
classes « laborieuses et dangereuses
 » qui ne feraient rien, qui ne
rapporteraient rien à l’Etat, mais qui
lui coûteraient tellement...

C’est
oublier que les richesses dont se
gavent une minorité (les politiciens
et les grands patrons) sont le produit
du travail des millions de salariés (précaires ou non) de ce pays.

C’est tellement plus facile de
pointer du doigt les pauvres que les
riches et d’oublier que l’évasion fiscale
de ces derniers, c’est 60 à 80
milliards d’euros par an, que les
exonérations de charges patronales
en 2010 représentaient environ
30 milliards d’euros,
que le
bouclier fiscal a déjà coûté près de 4
milliards d’euros.

Pour les riches, la
« pause fiscale » est une réalité
depuis un moment !

Pas de pause sociale !

Malgré les belles annonces du
gouvernement, le chômage ne
régresse pas (en fait ce sont les
radiations de chômeurs-ses qui
explosent) et les salaires sont toujours
aussi minables. il n’y a rien à
espérer d’un gouvernement et d’un
système qui préfèrent renflouer les
caisses des entreprises et faire payer
toujours plus ceux et celles qui triment
 !

Payer leur crise, on s’en moque,
nous n’avons rien à y gagner. Les
solutions il y en a, à commencer par
faire, enfin, raquer les patrons.
Que
ceux-ci rendent l’argent qu’ils
volent au quotidien aux travailleuses
et travailleurs.

Cela ne se décidera
pas au gouvernement, au Parlement
ou avec des pétitions. C’est collectivement,
dans les entreprises, les
quartiers, dans les syndicats, les
collectifs, les associations, avec
nos collègues, nos voisins et voisines,
tous et toutes ensembles que
nous ferons bouger les choses.

Ce
dont ils ont peur c’est de notre unité,
de notre capacité collective à faire
changer les choses, à leur montrer
qu’il n’y a pas de pause pour les
luttes sociales.

Que les politicards et les spécialistes
autoproclamé-e-s se méfient
car leur système ne tiendra pas
si nous nous organisons pour
lutter !

Tract à télécharger.
 
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