Soutenons les kurdes contre la Turquie d’Erdogan




Le peuple kurde se répartit entre plusieurs Etats : Turquie, Syrie, Irak, Iran ... Dans chacun d’entre eux, les kurdes voient leurs droits culturels et politiques bafoués.

En Turquie, la répression est particulièrement féroce. Le chef politique et théoricien kurde Abdullah Ocalan y est emprisonné dans l’île-prison d’Imrali depuis qu’il a été kidnappé en 1999, dans des conditions plusieurs fois dénoncées par la Cour Européenne des Droits de l’Homme : procès inéquitable, isolement assimilé à de la torture... Dans les prisons turques et partout dans le monde, des grèves de la faim sont menées pour demander la fin de son isolement et sa libération

Dans le nord de la Syrie, les kurdes ont pris les armes pour combattre « l’Etat Islamique » (ou Daesh) au côté d’une coalition menée par les Etats-Unis et comprenant la France, tâche qui est presque arrivée à son terme. Les Kurdes ont commencé à y construire une société fédérale basée sur les communes, où les droits des femmes et des minorités sont respectés, ce qui constitue une exception notable dans la région. Ils ne demandent pas la création d’un Etat kurde, mais seulement le droit de s’autoadministrer dans les zones où ils sont présents.

Mais la Turquie d’Erdogan et ses alliés islamistes (tendance Al-Qaeda) veulent mettre fin à cette expérience démocratique de peur qu’elle ne se révèle contagieuse. Ils ont déjà attaqué et occupé une large portion de territoire au nord-ouest de la Syrie, où ils ont pratiqué un nettoyage ethnique. Ils menacent maintenant de profiter du retrait annoncé des troupes américaines pour occuper toute la zone kurde de Syrie, faisant craindre un génocide.

Pourquoi soutenir nos alliés kurdes ?

  • Parce qu’en combattant « l’Etat Islamique », y compris hors de leurs zones de peuplement, ils nous ont protégés et nous protègent encore d’attentats en Europe.
  • Parce qu’ils détiennent environ 2600 terroristes islamistes de Daesh, dont 500 européens, qui risqueraient d’être libérés par la Turquie et pourraient rejoindre notre continent.

C’est pourquoi nous demandons :

  • À la France de soutenir les kurdes au Rojava et de se prononcer pour le retrait des troupes turques de Syrie.
  • La libération des prisonniers politiques en Turquie, notamment celle d’Abdullah Öcalan.
  • Le retrait du PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) de la liste européenne des organisations terroristes.
  • Une paix juste et durable pour tous les peuples en Syrie comme en Turquie.
 
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