Xe congrès d’AL




Le Xe congrès d’AL se tient à Angers du 30 octobre au 1er novembre. Préparé depuis six mois, on peut dire que le menu en a été singulièrement bousculé par les événements ! Et qu’ils ont rendu obsolètes certains passages des textes sur la situation politique et sociale. Qu’à cela ne tienne, on peut faire confiance à l’intelligence collective des congressistes pour aboutir à une analyse à chaud.
Car le congrès d’AL n’est jamais un événement bâclé ou une simple formalité. Comme chaque fois, la réflexion a commencé il y a plusieurs mois, et ces trois jours sont en fin de compte la clôture d’un processus démocratique commencé bien en amont.

Hormis les passages obligés – bilan collectif de l’action d’AL, rapport d’activité du secrétariat fédéral et des commissions, etc. – le congrès examine des motions d’orientation qui vont constituer la ligne stratégique ou au moins l’orientation fédérale d’AL sur divers sujets. Cette année, hormis le mouvement social actuel, le congrès a une grande variété de sujets à l’ordre du jour, notamment la stratégie syndicaliste bien sûr, mais aussi le militantisme dans les quartiers populaires, le point sur la crise économique, l’antipatriarcat, le système raciste en France, les luttes de libération nationale, les responsabilités politiques et l’action d’AL…

Mais au fait, à quoi ça sert, un congrès d’AL ? Tous les deux ans, cette assemblée cardinale dans la vie démocratique de l’organisation fait le bilan politique et social des deux années écoulées, et dresse les perspectives d’intervention pour les deux années à venir.

Une partie seulement des débats est à huis clos, les deux tiers environ des séances étant ouvertes à des observateurs et observatrices – délégué-e-s d’autres organisations politiques, sympathisantes et sympathisants locaux, journalistes, et surtout les Ami-e-s d’AL, l’association de soutien créée autour du mensuel. Depuis avril, les militantes, les militants et les Ami-e-s ont reçu chaque mois un cahier compilant les propositions de motions, d’amendements, les contributions libres sur tel ou tel sujet, mais aussi la critique des orientations proposées, les contre-motions, etc. Dans les réunions des groupes AL, un point de l’ordre du jour a régulièrement été consacré aux débats du congrès, et on s’est ainsi un peu « sorti le nez du guidon » des luttes !

La coordination fédérale du 25 septembre a « fait le tri » dans la jungle de textes et d’amendements récoltés, a intégré au consensus les neuf dixièmes des amendements, considérés comme étant « de bon sens », et a mis en exergue ceux qui faisaient réellement clivage. Cela permet au congrès de ne pas perdre de temps en débats oiseux, et de se concentrer sur les vrais problèmes à trancher.

À l’issue du congrès, le secrétariat fédéral élu sera mandaté pour veiller à la mise en application des décisions collectives. Au travail, camarades !

Pour la commission de préparation du congrès,
Guillaume Davranche (AL Paris-Sud)

 
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