Communiqué AL

Amnistie pour les victimes de la répression politique




Le mouvement social en cours, celui des Gilets Jaunes, mais aussi des lycéens et des lycéennes, des étudiants et des étudiantes, des travailleurs et des travailleuses, est sévèrement réprimé.

Une femme est morte à Marseille. Plusieurs personnes ont été mutilées, blessées, frappées, insultées par les forces de répression que sont la police et la gendarmerie.

Mais la répression n’a pas lieu que dans la rue. Elle a aussi lieu dans les commissariats et devant les cours de justice. La police a arrêté des milliers de personnes depuis un mois. Des dizaines de milliers d’heure de garde à vue ont été réalisées. Les arrestations préventives avant une manifestation sont devenues courantes. Les garde à vue au hasard, une habitude.

Pire, des manifestants contre cette vie chère qui nous pourrit et nous violente au quotidien sont actuellement en prison ! En prison pour avoir manifesté son désaccord avec une politique injuste, source d’inégalités et de pauvreté !

Cette répression ne sert qu’à étouffer la révolte, elle sert à effrayer les personnes que l’on n’entend jamais et qui maintenant prennent la parole au lieu d’attendre indéfiniment qu’on la leur donne.

Elle sert à humilier, aussi, comme on l’a vu sur les images des lycéens de Mantes-la-Jolie mis à terre par des flics en manque d’autorité.

Nous exigeons l’amnistie pour toutes les victimes de la répression du mouvement social.

Notre solidarité envers elles est totale.

Alternative libertaire, le 16 décembre 2018

 
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