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Grèce : le gouvernement Syriza frappe les mal-logé.es et les réfugié.es




[Photos] Nouveau coup de force du gouvernement d’Alexis Tsipras contre le mouvement social grec : plusieurs immeubles squattés ont été évacués, mettant à la rue des dizaines de mal-logé.es et de réfugié.es.

Le 27 juillet, le gouvernement grec a envoyé ses forces de police pour expulser manu militari plusieurs squats de Salonique. Plusieurs d’entre eux avaient été créés avec et pour les personnes réfugiées qui subissent les conséquences de l’ignoble accord Union européenne – Turquie. Tous, sont des espaces sociaux libres. Le gouvernement de Tsipras s’attaque à la solidarité active et concrète avec les migrant.es et aux lieux de résistance sociale.

Alternative Libertaire dénonce ce nouveau coup de force du gouvernement Syriza. Nous relayons et soutenons l’appel de nos camarades sur place : libération immédiate des personnes arrêtées, des lieux et du matériel bloqués par la police (alimentation, vêtements, matériel médical…).

Comme nous le disions dans un texte commun à plusieurs organisations communistes libertaires, une de nos priorités doit être de « renforcer la solidarité avec les multiples expériences alternatives et autogestionnaires qui existent en Grèce. Des entreprises ont été reprises par les travailleurs et les travailleuses, des dispensaires autogérés ont été créés, des lieux culturels populaires ont été inventés, etc. Soutenir ces mouvements sociaux, faire en sorte qu’ils puissent peser toujours plus dans la société grecque, est plus utile que de savoir pour qui voter la prochaine fois.
C’est aussi sur ce terrain, et dans la rue, que nos camarades pourront combattre le plus efficacement l’extrême droite ; bien plus efficacement qu’en faisant miroiter une solution par délégation de pouvoir, qui laisse des dizaines de milliers de personnes dans le désarroi et l’amertume ».

Alternative libertaire, le 28 juillet 2016

Orfanotrofio, à Salonique, était un squat emblématique de la solidarité avec les migrant.es
« Nous ne sommes pas une ONG », rappelait une affiche dans les lieux.
Une manifestation de solidarité avec les habitant.es, en janvier 2016.
Le gouvernement de « gauche radicale » l’a fait évacuer et envoyé les bulldozers le démolir.
Les pelleteuses n’y feront rien : d’autres squats rouvriront.
 
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