Gérald Darmanin l’a dit : sa loi immigration est « la plus ferme avec les moyens les plus durs de ces trente dernières années ». Et devant le Sénat il a fixé l’enjeu : il s’agit de savoir dans quelle société nous voulons vivre.
Notre réponse est claire : nous ne voulons pas vivre dans une société raciste, sécuritaire et anti-sociale !
Droits des étrangers·ères en France : une situation critique Depuis plusieurs années, l’Etat français, Macron en tête, prend le chemin de la répression des mouvements sociaux, de la destruction des acquis sociaux durement gagnés par la lutte avec la destruction de notre système de retraites, notre sécurité sociale, notre agriculture, notre éducation nationale. Mais il prend également un chemin tout particulier sur la question du racisme, avec un passage (...) Suite »
Deuxième partie de l’entretien que nous avait accordé Fanny Metrat, porte-parole de la Conf’ de l’Ardèche (voir AL n° 341, septembre 2023) : greenwashing, compensation, solidarité internationale, conservation de la nature coloniale et nécessité de faire réentendre une voix paysanne dans la convergence des luttes écologiques et sociales.
Alternative libertaire : Le constat d’aller droit dans le mur, on est nombreuses et nombreux à le faire, et pourtant les gouvernements communiquent beaucoup sur leurs mesures écologiques. Cette soit-disant transition écologique, on n’y est pas encore ? Ça fait vingt ans qu’on tanne les ministères qui se succèdent pour un vrai soutien à la transition agroécologique, mais dans les faits il ne se passe rien. Là, on ne nous pond que des mesurettes de merde. (...) Suite »
Le 29 novembre dernier, à la surprise générale, les Jeux olympiques d’hiver de 2030 ont été attribués aux Alpes françaises, seule candidature finalement retenue par le CIO (Comité international olympique). Tandis que localement l’économie des sports d’hiver montre toutes ses limites, l’annonce de ces JO pour 2030 est à rebours des solutions économiquement, écologiquement, socialement et humainement désirables pour ces territoires.
Rappel des faits. Le 7 novembre 2023, les Alpes françaises déposent une candidature pour les JO en 2030. Des JO verts et durables, novateurs, une prouesse dans le contexte du dérèglement climatique. On imagine bien sûr un dossier complexe et détaillé, mais il n’a pas été rendu public. Le 21 novembre c’est le grand oral, une demi-heure pour expliquer un dossier d’une telle complexité, 15 minutes de questions sans aucun doute pertinentes et des réponses (...) Suite »
Postier communiste libertaire, syndicaliste de lutte, Gérard était, ces dernières années, devenu un « passeur », transmettant son expérience et plus largement l’expérience du mouvement ouvrier. Il nous a quittés le 9 mars 2024.
Cela faisait plusieurs années qu’il avait dû restreindre son engagement, fatigué qu’il était par la maladie. Mais toutes celles et ceux qui l’ont connu conserveront le souvenir d’un camarade solide, souriant, à l’ironie douce, à la présence rassurante, à l’érudition contagieuse. Âgé de 15 ans en Mai 68, actif dans le mouvement de la jeunesse en région parisienne, Gérard était devenu postier en 1972 et avait pris part aux luttes de l’époque : le Larzac (...) Suite »
Lors du second congrès de l’Union communiste libertaire en 2023, nous avons voté une motion d’orientation politique nommée « Pour une contre-offensive trans », disponible sur notre site internet. En voici la seconde partie dans une version écourtée et retravaillée pour le journal, qui vient détailler nos positions.
Le mouvement militant trans est traversé de différences idéologiques et stratégiques. On distingue en particulier deux grilles d’analyse majeures : les modèles queers, et les modèles matérialistes. Il importe de nous positionner en tant qu’organisation révolutionnaire et de préciser de quel matérialisme nous nous revendiquons exactement. Pour une analyse matérialiste non dogmatique La prise en compte des vécus trans a mené à une fracture au sein du (...) Suite »
Avec ses propos réitérés sur le possible envoi de « troupes au sol » en Ukraine , Macron banalise l’idée d’un engagement militaire direct Otan-Russie. Il faut affirmer une claire opposition à ce scénario catastrophe.
Était-ce un coup de bluff ? Un test ? Un pavé dans la mare ? Le 26 février 2024, Emmanuel Macron a provoqué la stupéfaction en évoquant publiquement la possibilité d’envoyer des « troupes au sol » en Ukraine, contre l’armée russe. Par le jeu des alliances cela signifierait, mécaniquement, un conflit direct entre la Russie et l’Otan, une conflagration à l’échelle du continent, et un risque éminent de guerre nucléaire. Face aux protestations des autres chefs (...) Suite »