Tract AL

Notre santé n’est pas à vendre




Depuis plus de 10 ans, avec notamment le plan Hôpital de 2003, les gouvernements successifs et les technocrates européens n’ont cessé de faire du secteur de la santé, du social et du médico-social la cible de politiques acharnées de réorganisations avec pour objectif la marchandisation du système de santé. Les conséquences sont connues : suppression d’emplois, diminution constante de l’offre de soins et de l’accès aux soins ou services sociaux, dégradation des conditions de travail et baisse des salaires, etc.

La politique de marchandisation du système de santé s’aggrave encore aujourd’hui avec l’austérité mise en œuvre partout en Europe. Le gouvernement, fervent serviteur de cette politique capitaliste, entend faire payer à la population et aux salarié-es les conséquences d’une crise économique dont les capitalistes sont les seuls responsables.

Le gouvernement a choisi son camp : celui du capital

Au lieu de s’attaquer aux profits honteux des entreprises pharmaceutiques et des assurances privées, Marisol Touraine est en train d’ouvrir le secteur de la santé à leurs appétits voraces.
Au lieu d’entendre les revendications des salarié-es, elle leur envoie les CRS (comme déjà en 1991 sous un gouvernement socialiste !).

Accroitre l’injustice sociale et les inégalités face à l’accès aux soins et aux services sociaux est une politique inacceptable fondée sur l’idéologie capitaliste la plus brutale, celle qui valide que la seule logique valable est celle du profit.

Libérer le système de santé des logiques de profit

Les militants et militantes d’Alternative Libertaire combattent activement cette idéologie et cette politique en défendant pied à pied, dans les luttes et dans la rue, un service public pour toutes et tous dans la santé et le médico-social, qui respecte les usagers et les populations.

Nous refusons les nouvelles pratiques managériales que nous imposent des hiérarchies de plus en plus oppressantes sans pour autant souhaiter le retours des gestions paternalistes et mandarinales qui depuis soixante-dix ans ont souvent caractérisé les structures sanitaires et médico-sociales.

Faire vivre la démocratie dans la santé comme dans toute la société

Nous nous battons aussi pour que le système de santé actuel puisse être dépassé en devenant partie intégrante d’une économie autogérée , pour une réelle démocratie sanitaire où les usager-es et les salarié-es puissent gérer directement les choix, pour que notre santé ne nourrisse plus les profiteurs tels que les assurances et les actionnaires des laboratoires pharmaceutiques.

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Photo : Photothèque du mouvement social

 
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