Tract AL

Pour faire reculer Macron et son monde : grève, démocratie, action directe




Macron reste inflexible... C’est que la résistance à sa démolition sociale n’est pas encore
à la hauteur. Si les manifestations sont nécessaires pour faire nombre et se réapproprier
la rue, elles ne sauraient remplacer la mobilisation sur nos lieux de travail, d’études et
de vie. C’est le bilan à tirer de nos échecs précédents contre les lois Travail 1 et 2.

Le 15 mars pour les hôpitaux,
les Ephad, les retraité.es ; le 22
mars pour les services publics ; le
19 avril pour le public et le privé ;
les 1er mai et 5 mai ; le 22 mai
pour les services publics ; facs
occupées, grève perlée des cheminot.es... Les dates s’enchaînent et
les salarié.es mobilisé.es espèrent
un soulèvement général. Mais
ce n’est pas avec des incantations
que l’on construira la résistance et
la possibilité d’une contre-offensive
de notre camp social !

Construire et fédérer nos luttes

Les mouvements qui rassemblent
et qui construisent un réel
rapport de force sont ceux qui se
construisent sur nos lieux de travail,
d’études et de vie. Nous défendons
la grève comme moyen de
lutte car c’est elle qui bloque le
capitalisme en arrêtant la production
et la circulation des marchandises,
et la création de valeur économique.

Tract en PDF à télécharger

Et c’est bien pour cela qu’elle est combattue avec tant de
hargne par le gouvernement et les
éditorialistes d’une presse aux
ordres du pouvoir ! Mais pour un
rapport de force conséquent, la
démocratie dans nos luttes est une
condition. Réunissons-nous en
assemblées générales entre collègues
pour débattre de nos conditions
de travail et de vie, décider de
nos revendications et des moyens
d’actions à notre portée.

Travaillons
à la coordination des différents secteurs
professionnels qui veulent
agir en ce sens. Les dates de manifestation
et de grève peuvent alors
servir à cristalliser l’action engagée
au plus près du terrain, et ne pas
être uniquement des exutoires
sans lendemain.

Paris, le 22 mars 2018
Photo Daniel Maunoury

C’est en ce sens que les militant.es de notre organisation œuvrent
au plus près des dynamiques de
terrain, dans les syndicats, auprès
des collègues de travail, d’études...
Mais aussi dans toutes les formes
d’organisation collective, en travaillant
à l’unité de tous et toutes, et notamment des structures syndicales
disposées à soutenir la lutte
des salarié-e-s.

Un besoin d’alternative

Les luttes engagées dans le
public et le privé soulèvent la nécessité
d’une autre répartition des
richesses créées par le travail. Mais
nos combats nous font réaffirmer la
remise en cause du système d’accumulation
des profits lui-même,
générateur de toujours plus d’inégalités
sociales.

Notre-Dame-des-Landes, février 2018
Photo Daniel Maunoury

On le voit partout, des
terres agricoles de NDDL au transport
ferroviaire, des hôpitaux à la
grande distribution, il y a le même
objectif : une course folle au profit, à
la propriété privée et à l’égoïsme.
Nous avons au contraire besoin
de collectif, de solidarités, de démocratie...

Face aux menaces qui s’accumulent,
l’autogestion de l’économie,
de nos biens communs et
l’auto-gouvernement de la société
sont une perspective vitale !

Paris, le 22 mars 2018
Photo Daniel Maunoury
 
☰ Accès rapide
Retour en haut