Pour une sortie du nucléaire !




Le système capitaliste poursuit sa course folle vers le tout nucléaire malgré les risques majeurs d’accident, les poubelles maritimes et terrestres laissés aux générations futures. De l’extraction à la production, les mensonges, les pollutions ainsi que les ingérences et les exploitations des populations continuent ...

Une sortie quasi-immédiate !

En France, le mouvement antinucléaire a déjà obtenus par des luttes déterminées de belles victoires : abandon de la construction de la centrale de Plogoff, abandon de la filière surgénératrice à Malville, mise à mal des projets d’enfouissement des déchets (Bure), abandon des poubelles maritimes (mer du Nord). Le développement d’un mouvement antinucléaire capable de s’imposer face aux capitalistes doit apporter des réponses aux aspirations de la majorité de la population. Le nucléaire civil est intimement liée au nucléaire militaire (bombe, munition et transport) d’où l’acharnement des capitalistes à maintenir l’opacité et cette énergie. Pourtant on ne compte plus les bombes égarées et les cimetières de déchets nucléaires ...

La sortie du nucléaire envisagée, basée sur des économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables ne pourrait qu’être favorable aux classes sociales exploitées de ce pays. Elle doit s’accompagner d’une reconversion de l’industrie nucléaire et de ses sous-traitants pour ne pas faire payer la facture aux travailleuses et travailleurs. Ceci passera notamment par des investissements et des créations d’emploi dans le secteur des énergies renouvelables.
Ce plan pourra être financé en ponctionnant sur les immenses profits réalisés par les multinationales du nucléaire. Une sortie progressive qui laisse durer 20 à 30 ans le risque d’un accident majeur, n’a de sens que pour sauvegarder les intérêts des multinationales de l’industrie électronucléaire.

Une sortie quasi-immédiate, ce n’est pas du jour au lendemain mais ce n’est pas non plus dans dix ans. Quelques années seront sans doute nécessaires pour mettre en œuvre la sortie du nucléaire qui signifie pour nous :
  l’arrêt de la filière EPR et des chantiers actuels de construction de centrales
  la fermeture immédiate des centrales les plus vieilles et les plus dangereuses (Fessenheim)
  la fermeture accélérée pour les autres centrales du parc nucléaire


Un combat anticapitaliste !

Une baisse importante et rapide de la consommation énergétique impliquera des ruptures avec la logique productiviste et portera en elle-même une mutation de l’industrie et une remise en cause des fondements de la logique productiviste et capitaliste. Un tel processus n’est pas concevable pour nous au sein d’une société inégalitaire et nucléarisée. Le combat écologique est inséparable d’un combat anticapitaliste. L’économie doit être le moyen de satisfaire des besoins humains - santé, alimentation saine, logement, éducation, culture - et non de poursuivre une logique de maximisation des profits.
Nous nous battons contre le nucléaire à cause de sa dangerosité, mais aussi parce que le modèle énergétique du nucléaire est en complet désaccord avec le projet de société que nous défendons.

 
☰ Accès rapide
Retour en haut