1948 : Les anarchistes rejoignent à regret la CGT-Force ouvrière (version courte)




Quand, en avril 1948, la CGT-FO voit le jour, elle se veut une alternative à la CGT stalinisée. Mais doit-elle pour cela nécessairement être réformiste et pro-américaine ? Non, ont répondu certaines et certains anarchistes qui ont tenté d’y porter une orientation différente. En fait la majorité des libertaires ne rejoindront que tardivement, et à regret, la centrale de Robert Bothereau, faute d’avoir réussi à faire vivre leur propre confédération syndicale révolutionnaire.

Une version longue de cet article est disponible ici

Les années 1945-1947 sont une parenthèse originale dans l’histoire du mouvement ouvrier français. Le gouvernement d’union nationale, associant démocrates-chrétiens, socialistes et communistes a décrété que, dans l’intérêt de la « patrie », la lutte des classes était suspendue. Le mot d’ordre du PCF c’est : « Travailler d’abord, revendiquer ensuite » et même « La grève, c’est l’arme des trusts ! » Les communistes ont donc le devoir de lutter contre les grèves ! Pourtant, le prolétariat a faim. La vie est dure dans cette France à reconstruire, et les conflits sociaux ne sont pas rares. Devenue une « courroie de transmission » du gouvernement, la CGT emploie toute son énergie à les juguler.

Face à l’hégémonie stalinienne dans la centrale, les réformistes se sont regroupés au sein des Amis de Force ouvrière, le bulletin dirigé par Robert Bothereau. Pour le reste, présents au bureau confédéral, ils sont en plein accord avec les staliniens sur la ligne syndicale.

Divorce des staliniens et des réformistes

Cependant, dès le printemps 1946, l’unité de la CGT se fissure. En mai, les anarcho-syndicalistes scissionnent pour fonder la Confédération nationale du travail (CNT, en hommage à leurs homologues espagnols) qui va rassembler quelques milliers d’adhérentes et d’adhérents avec un certain dynamisme. Mais le morcellement commence réellement à l’été 1946, avec des grève menées contre la volonté des staliniens. Des syndicats quittent la CGT les uns après les autres pour prendre leur autonomie, notamment aux PTT, à la SNCF, dans le métro et la métallurgie (chez Jeumont, Unie, Télémécanique, Arsenal aéronautique et ailleurs) [1]. Ces syndicats s’attribuent le nom de comités d’actions syndicalistes (CAS).

Une version anglaise
de cet article a été publiée par David Berry et Constance Bantman dans New Perspectives on Anarchism, Labour and Syndicalism, Cambridge Scholars Publishing, octobre 2010 (actes du colloque de Loughborough 2009).

Viscéralement antistaliniens, les CAS sont plutôt méfiants à l’égard des bonzes de FO qui, pour l’instant, restent associés aux staliniens au sein du bureau confédéral CGT. C’est le début de la Guerre froide qui va provoquer le divorce.

En mai 1947, le PCF, qui n’a pas su juguler la grève de Renault-Billancourt, est expulsé du gouvernement (lire Alternative libertaire d’avril 2007). La Guerre froide commence. En octobre, au sommet de Szlarska-Poreba, l’URSS ordonne aux PC français et italien de lutter contre le Plan Marshall.

Une semaine plus tard, le comité confédéral national (CCN) de la CGT repousse, par 832 mandats contre 101, la motion Bothereau jugeant « utile l’aide américaine à la France ».

Dès le 18 décembre 1947, les Amis de FO décident la scission. Ceux et celles qui coopéraient sans problème avec les staliniens quand il s’agissait de casser les grèves ne le peuvent plus quand il faut préférer les intérêts de Washington à ceux de Moscou. La scission, qui va entraîner plusieurs centaines de milliers de syndiqué-e-s, fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le paysage syndical.

Ni CGT-Kominform, ni CGT-Wall Street : troisième front !

En Europe, la Guerre froide oblige chaque courant politique à « choisir son camp » : socialistes, démocrates-chrétiens, gaullistes et Amis de FO sont pro-Américains ; staliniens et trotskistes sont pro-soviétiques. Dans ce contexte, la Fédération anarchiste (FA) qui, en 1945, a unifié le mouvement libertaire français, défend la stratégie dite du « troisième front » : ni Staline, ni Truman. Toute la question est, pour elle, de faire vivre un mouvement social indépendant des deux impérialismes rivaux. La CNT, où la FA jouit d’une influence prépondérante, est la clef de cette stratégie. Chaque semaine, la quatrième page de son hebdomadaire, Le Libertaire, est réservée à la commission syndicale de la FA, animée par Maurice Joyeux (Métaux-CNT) et Jean Boucher (Livre-CGT) qui y font la promotion de la petite centrale de la rue de la Tour-d’Auvergne.

Quand les Amis de FO scissionnent, la FA comprend illico qu’une concurrence mortelle va menacer la CNT. Dès la semaine suivante, le comité national de la FA appelle, dans le Libertaire, à « s’écarter également de la centrale stalinienne de Frachon et de la centrale réformiste de Jouhaux, et ceci pour appuyer l’action de […] la CNT » à laquelle il faut « rallier les syndicalistes des organisations autonomes à caractère révolutionnaire » [2].

Le Libertaire du 25 décembre 1947.
Six jours après la scission de la tendance FO de la CGT : « Enfin on y voit clair » : Benoît Frachon, secrétaire général de la CGT, est au service de Moscou, et Léon Jouhaux (leader de FO), au service de Washington. La CNT anarcho-syndicaliste est donc seule à être au service exclusif de la classe ouvrière. Après avril 1948, la FA renoncera pourtant à mettre tous ses œufs dans le panier cénétiste.

Hélas il est un peu tard pour démarcher les autonomes. La CNT, qui était jusque-là restée assez attentiste, se fait doubler par les Amis de FO qui obtiennent rapidement l’appui du CAS des PTT et de la SNCF pour fonder une nouvelle confédération. Le CAS des Métaux, lui, hésite. Finalement il ne choisit ni la CNT ni FO [3].

La situation semble échapper aux libertaires, qui ne cessent de mettre les jeunes travailleuses et travailleurs en garde contre FO. Jean Boucher, évoquant dans le Lib ses financements américains, dénonce la « CGT-Wall Street » qui ne vaudra pas mieux que la « CGT-Kominform ». Joyeux martèle la ligne CNT. Les attaques se concentrent sur Léon Jouhaux : « Brasseur de merde et mangeur de boue, comme dit l’autre, Jouhaux ça commence par la même lettre que Judas » signe rageusement Paul Lapeyre [4].

Mais les invectives et l’apologie de la CNT n’y font rien. Ici et là, des militantes et des militants de la FA s’engagent de façon critique dans le processus de création de la CGT-FO. Dans le Lib, Louis Mercier estime ainsi que « si la maison est habitable, elle abritera toutes les tendances. […] Retour au syndicalisme souple, vivant, lié aux masses, fédéraliste. C’est la seule garantie qu’exigent les révolutionnaires. » [5]

Dépasser le cadre de la CNT

Quand, les 12 et 13 avril 1948, salle de la Mutualité à Paris, s’ouvre le congrès fondateur de la CGT-FO, les débats sont vifs sur son orientation future. Les anarchistes, l’UCES et les ex-autonomes (lire encadré ci-contre) font front commun mais ne rassemblent en moyenne que 20% des voix.

Dans le Libertaire, la sentence tombe, définitive, sous la plume de Maurice Joyeux : « La minorité syndicaliste révolutionnaire sort écrasée de la confrontation. Ceux qui avaient encore – et de bonne foi – espéré refaire une CGT rénovée peuvent mesurer toute l’étendue de leur erreur » [6]. Cependant, il y a ici une inflexion dans la prose de Joyeux. Pour une fois, il ne termine pas son article par un appel vibrant à rejoindre la CNT. « Il est encore possible, écrit-il en conclusion, quoique plus difficile qu’il y a cinq mois, de réaliser […] la centrale révolutionnaire qui permettrait seule de faire échec aux staliniens, et c’est pour cela que notre commission syndicale [de la FA] pense qu’il est indispensable de rassembler le plus rapidement possible les syndicalistes dans une vaste conférence. »

Léon Jouhaux (1879-1954)
Jouhaux était anarchiste lorsqu’il fut élu secrétaire général de la CGT en 1909.
La suite de son parcours l’a fait haïr par son ancienne famille politique. En août 1914, il entraîne la CGT dans l’union sacrée anti-allemande. En 1921, menacé par la montée des révolutionnaires, il provoque la scission de la CGT. En décembre 1947, il devient président de la CGT-FO jusqu’à sa mort.

C’est une orientation nouvelle qui s’esquisse là. La CNT a échoué à attirer les CAS. Boucher et Joyeux entérinent donc implicitement son échec à incarner l’alternative à elle seule. Mais pour eux, il est encore temps d’opter pour une stratégie plus souple, en s’appuyant sur le CAS des Métaux. Il ne s’agit plus de le faire adhérer purement et simplement à la CNT, mais d’œuvrer avec lui à une recomposition qui aboutirait à une nouvelle confédération, distincte de la CGT comme de la CGT-FO. Les militants les plus influents de la FA – Joyeux et Fontenis – vont désormais travailler à faire passer cette ligne dans la CNT [7].

Gagné à cette stratégie, le bureau confédéral de la CNT prend contact dès juin avec le CAS des Métaux et la minorité révolutionnaire de la CGT-FO. On programme pour l’automne une « conférence nationale d’unité syndicaliste ». Le IIe congrès de la CNT, qui se réunit à Toulouse fin septembre, valide cette stratégie et appelle clairement à la constitution, avec les autonomes et les minorités syndicales qui le souhaitent, d’une nouvelle « centrale », fondée sur la lutte des classes, l’action directe, l’anticapitalisme et « la substitution des organismes syndicaux aux organismes d’État » [8]. Trois semaines plus tard, le IVe congrès de la FA, à Lyon, abandonne le soutien exclusif à la CNT, et appelle à la convergence – déjà en cours, en fait – de tous les syndicats « restés en-dehors de la servitude des partis » [9].

Quand la conférence nationale des syndicats autonomes se réunit les 19 et 20 novembre rue Scribe, à Paris IXe, c’est l’heure de vérité. Sont présents les CAS restés autonomes, l’École émancipée [10], la CNT avec Édouard Rotot et Maurice Joyeux, et les trotskistes de la tendance Unité syndicale avec Pierre Lambert, ainsi que des minoritaires de la CGT et de la CGT-FO. Hélas, les deux jours de débat s’achèvent sur un semi-échec pour les anarchistes, doublé d’une certaine désillusion sur leurs alliés. La phraséologie révolutionnaire des CAS camoufle en fait assez mal leur confusionnisme et les sympathies gaullistes de certains de leurs chefs. Ainsi de Clément, du Métro, ou de Racine, des Métaux, qui fait l’éloge de l’association capital-travail ! [11].

Malgré tout, il faut proposer quelque chose. Deux projets sont en concurrence. La CNT invite à la « constitution immédiate » d’une nouvelle confédération… et propose de façon assez maladroite qu’elle s’affilie à l’AIT anarcho-syndicaliste [12]. Les trotskistes proposent, eux, un simple « cartel de liaison entre les diverses minorités éparses ». C’est cette seconde option qui est retenue, sous le nom de Cartel d’unité d’action syndicaliste (CUAS). Pour la FA, c’est une déception. Seule satisfaction : la charte du CUAS reprend toutes les thématiques du syndicalisme révolutionnaire. Aussi sa création est-elle chaudement saluée dans le Libertaire.

D’autant que le CUAS semble bien répondre à une attente. Dans de nombreuses entreprises, des cartels se mettent en place, en plus de ceux qui s’étaient parfois formés dès avant la fondation de la CGT-FO. Ainsi, en Gironde, le bureau du cartel comprend trois délégués CNT, deux autonomes et un FO [13] ; dans le Maine-et-Loire il compte cinq FO et quatre CNT [14].

Coup de théâtre : la CNT claque la porte du CUAS

Pourtant, six mois plus tard, la CNT fait brutalement machine arrière et claque la porte du CUAS. C’est que son bureau confédéral a changé d’avis. Il avait cru que le CUAS serait le creuset d’une nouvelle confédération, ou au pire une passerelle vers la CNT pour des éléments révolutionnaires égarés à la CGT-FO ou restés autonomes. En fait c’est l’inverse qui semble se produire ! Le 1er mai 1949, l’UD-CNT du Maine-et-Loire a fusionné dans l’UD-FO ! La réaction ne s’est pas faite attendre. Le 29 mai, le CCN de la CNT décide de quitter le CUAS, au grand scandale de certaines UD (Gironde, Haute-Garonne, Loire) et de la fédération du Rail qui souhaitaient au contraire préserver ce cadre. Cette volte-face annihile la stratégie de rassemblement des minorités syndicalistes révolutionnaires prônée par la FA.

Cependant, au sein de la CNT, la décision du CCN a déclenché une violente crise. Pour y parer, un congrès extraordinaire est convoqué. La décision du CCN de mai y est confirmée, et les UD dissidentes sont mises en demeure de quitter les cartels. Le bureau de la fédération du Rail, ayant refusé d’obtempérer, sera exclu de la CNT quelques mois plus tard. C’est la crise générale, et les effectifs de la CNT s’effondrent.

De son côté, le CUAS ne tient pas ses promesses. Sa deuxième conférence, les 12 et 13 novembre 1949, marquera un progrès, avec la présence de nombreuses structures supplémentaires. Mais ce ne sera pas suffisant pour former la « nouvelle centrale » tant attendue. Il finira par se disperser, victime de ses tendances centrifuges.

Courant 1950, tandis que le CUAS s’épuise, la CNT s’enfonce dans une spirale d’autodestruction sectaire. Certaines figures de la CNT, comme Joyeux, sortiront de cette crise profondément découragées. Quelques années plus tard on retrouvera ce dernier, avec Jean Boucher, à la CGT-FO.

Sans le CUAS ni la CNT, la stratégie « troisième front » de la FA est désormais privée d’un support de masse. L’anarchisme est définitivement pris au piège de la Guerre froide.

Guillaume Davranche (AL Paris-Sud)


SIX ANNÉES DE RECOMPOSITION SYNDICALE

17 avril 1943 : Accords du Perreux pour réunifier la CGT.

Août 1943 : Robert Botherau lance le bulletin Résistance ouvrière qui deviendra en décembre 1945 Force ouvrière.

8-12 avril 1946 : Les staliniens sont hégémoniques au congrès CGT. Un mois après, les anarcho-syndicalistes scissionnent.

Juillet 1946 : Grève des PTT contre la volonté de la CGT. Dans les mois qui suivent, formation de comités d’action syndicaliste (CAS) dans plusieurs secteurs : PTT, SNCF, Métaux, Transports, Hôpitaux, Alimentation.

Décembre 1946 : Congrès fondateur de la CNT française (anarcho-syndicaliste).

Avril-mai 1947 : La grève chez Renault provoque la fin de la participation du PCF au gouvernement.

Fin septembre 1947 : Sommet de Szlarska-Poreba en Pologne. Lancement de la Guerre froide.

12-13 octobre 1947 : Le CCN de la CGT rejette le plan Marshall.

18 décembre 1947 : La conférence nationale des Amis de FO se prononce pour la scission.

Décembre 1947 : Les CAS des PTT et de la SNCF rencontrent la CNT et FO, et penchent pour FO.

Janvier 1948 : Après négociations, le CAS des Métaux ne rejoint ni la CNT ni FO.

Mars 1948 : Dans le Maine-et-Loire, constitution d’un comité de coordination FO-CNT.

12-13 avril 1948 : Congrès fondateur de la CGT-FO.

Juin 1948 : La CNT, le CAS des Métaux et des minoritaires de la CGT-FO programment une conférence nationale.

24-26 septembre 1948 : Le IIe congrès de la CNT à Toulouse est favorable à la fondation d’une « nouvelle centrale » révolutionnaire.

11-14 novembre 1948 : Le IVe congrès de la FA à Lyon met fin au soutien exclusif à la CNT. La convergence des syndicats « restés en-dehors de la servitude des partis » est encouragée.

20-21 novembre 1948 : À la conférence nationale, pas de nouvelle centrale, mais constitution d’un Cartel d’unité d’action syndicaliste (CUAS).

1er mai 1949 : l’UD-CNT du Maine-et-Loire fusionne dans l’UD-FO.

29 mai 1949 : Le CCN de la CNT décide de se retirer du CUAS. Crise dans l’organisation.

30 octobre-1er novembre 1949 : Congrès extraordinaire de la CNT. La confirmation de la décision du CCN de mai approfondit la crise. Effondrement de la CNT. Beaucoup de militantes et de militants rejoignent peu à peu la CGT-FO.


L’ÉVENTAIL DES MINORITAIRES DE LA CGT-FO EN 1948

  • Les autonomes. C’est la galaxie des syndicats détachés de la CGT entre juillet 1946 (grève des PTT) et novembre 1947. Hormis leur antistalinisme, leur projet syndical est assez flou. Regroupés sous le nom de comités d’action syndicaliste (CAS), ils sont courtisés par la CNT mais vont préférer se lier aux Amis de FO pour fonder une nouvelle centrale. C’est le cas du CAS des PTT ou des cheminots. D’autres, comme le CAS des Métaux, participeront au Cartel d’unité d’action syndicaliste.
  • Certains anarchistes. Malgré le soutien officiel de la FA à la CNT, certains anarchistes participent au lancement de la CGT-FO. Ce sont par exemple Alexandre Hébert (Nantes), Armand Édel (Belfort), Suzy Chevet (Paris), Louis Mercier (Grenoble) ou Albert Périer (Angers). Au congrès de Lyon en novembre 1948, la FA cesse son soutien exclusif à la CNT. Elle encourage bientôt le Cartel d’unité d’action syndicaliste.
  • L’Union des cercles d’études syndicalistes (UCES). Ce courant aujourd’hui méconnu se réclame bizarrement du syndicalisme révolutionnaire. En réalité, il est fasciné par le modèle fordiste, et préfigure ce que sera le « syndicalisme d’expertise » de la CFDT d’après-1979, toujours prompt à dispenser des conseils de gestion à l’État et au patronat. Son bulletin, L’Action sociale, influence une partie des dirigeants autonomes et certains secrétaires d’UD.
  • Les syndicalistes révolutionnaires de la Révolution prolétarienne . Cette revue historique est animée par le vieux Pierre Monatte, figure de la CGT d’avant 1914. Elle plaide pour que la CGT-FO soit indépendante et pluraliste. Certains militants comme Roger Hagnauer ou Louis Mercier seront représentatifs de ce courant, absent au congrès fondateur.

[1Édouard Dolléans, Histoire du mouvement ouvrier tome III, Armand Colin, 1953.

[2Le Libertaire, 25 décembre 1947.

[3Julien Loncle, Histoire d’un courant anarcho-syndicaliste français : la CNT de 1945 à 1995, mémoire de maîtrise d’histoire contemporaine, septembre 2002.

[4Paul Bordeaux (Lapeyre), Le Libertaire, 19 février 1948.

[5Damashki (Louis Mercier), Le Libertaire, 15 janvier 1948.

[6Le Libertaire, 15 avril 1948.

[7Lettre de Paul Lapeyre à Georges Fontenis, 7 août 1948, IIHS. À cette date, certains responsables anarchistes envisagent à regret la disparition de la CNT.

[8Julien Loncle, op. cit.

[9Georges Fontenis, Changer le monde, éd. AL/Le Coquelicot, 2000, page 68.

[10Tendance révolutionnaire de la Fédération de l’Éducation nationale (FEN). Lors de la scission, la FEN a décidé de préserver son unité en restant autonome de la CGT comme de la CGT-FO.

[11Julien Loncle, op. cit.

[12Joyeux, Le Libertaire, 26 novembre 1948.

[13Entretien avec Aimé Capelle, in Jacques Caroux-Destray, Un Couple ouvrier traditionnel, Antropos, 1974.

[14Manuella Noyer, L’Union départementale CGT-FO de Maine et Loire de 1948 à 1956, mémoire de maîtrise, 2003.

 
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