En novembre-décembre 1995, la France était paralysée par le mouvement de grève le plus massif enregistré depuis Mai 68. Mais il s’agissait de bien davantage que d’une simple cessation de travail.
« Dans le minuscule local qu’AL occupait alors au 77, rue des Haies, à Paris 20e, le fax ne cessait de crépiter et le téléphone de sonner – pas d’Internet à l’époque pour échanger rapidement les informations. »
Agir dans le mouvement, ou le commenter de l’extérieur ? Déborder les bureaucraties syndicales ou se contenter de les dénoncer ? Deux camarades témoignent de la pratique syndicaliste révolutionnaire développée par les militantes et les militants d’AL.