journal de bord

Combattant volontaire au Rojava #10 : « J’ai vécu bien des choses depuis des mois »




« Nous avons bien des projets avec le BÖG et surtout avec l’IRPGF, et pour les porter, nous avons besoin de vous, de votre soutien et de votre présence. »


Nous répercutons ci-dessous le journal de bord, publié sur Facebook, d’un militant révolutionnaire francophone au sein des YPG. Il partage ses analyses, ses critiques, et relate les temps forts de son parcours. Un indispensable témoignage humain et politique.

Les intertitres et notes de bas de page sont de l’équipe web d’AL.

Lire les autres épisodes ici.


Front de Raqqa, Syrie, le 9 mai 2017

Étant en opération depuis début avril, je suis dans l’incapacité de donner régulièrement des nouvelles. Je vous transmets ce message par le biais de mes amis anarchistes de l’IRPGF venus nous rendre visite sur le front (et dont plusieurs sont membres du Bataillon international de libération (IFB), contrairement a ce qui a été publie sur la page du Bataillon suite à un malentendu).

J’ai vécu bien des choses depuis des mois, et comme bien souvent je n’ai pas encore le temps de vous les relater.

Pour l’essentiel, sachez que l’IFB se porte plutôt bien, malgré les attaques répétées de l’ennemi. Je n’ai pas été loin d’y rester a plusieurs reprises, entre les snipers, les roquettes, les mortiers, les assauts, les drones, etc., mais je suis toujours là, au cœur du califat.

Nous avons bien des projets avec le BÖG et surtout avec l’IRPGF, et pour les porter, nous avons besoin de vous, de votre soutien et de votre présence. Qu’attendez vous donc pour venir nous rejoindre ? De plus en plus l’on devine sans difficulté un avenir sombre pour les révolutionnaires en France et plus largement en Europe [1]. Le temps est venu d’augmenter l’intensité.

Ici, on vous formera a la guérilla, on vous donnera les moyens de contribuer à la guerre en cours, et nous ne parlons pas seulement de la guerre contre Daech mais plus largement du conflit larvé entre nous et les États bourgeois. Les partis révolutionnaires turcs et surtout le PKK ont beaucoup à partager. On pourra dire ce que l’on veut du PKK, mais il nous offre un soutien important et une protection nécessaire, à nous les révolutionnaires anarchistes et communistes, sans rien demander en retour.

Rejoignez nous. Au Rojava, au Bakur, en Syrie, il y a des amitiés qui se créent, des savoirs qui se partagent, des groupes qui se forment et des camps d’entraînement qui attendent votre venue. La suite dépend entièrement de vous.

Vicomte de Valnoir

[1Note de l’éditeur : cette opinion du Vicomte de Valnoir n’engage pas AL, qui pense qu’il y a beaucoup à faire pour les révolutionnaires en Europe, sans que ça soit contradictoire !

 
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