« Nous sommes plusieurs dizaines d’internationaux (comprendre occidentaux, les kurdes ne considérant pas leurs camardes turcs comme internationaux) à partir là bas, et c’est sans surprise que nous ne soyons presque que des "politiques" (révolutionnaires). »
« Nous avons bien des projets avec le BÖG et surtout avec l’IRPGF, et pour les porter, nous avons besoin de vous, de votre soutien et de votre présence. »
Rendez-vous pour un Periscope interactif le vendredi 17 mars 2017 à 20h heure française.
Journal de bord d’un révolutionnaire francophone au sein des YPG. Un indispensable témoignage humain et politique.
« Il faut, je l’affirme, critiquer les erreurs et les fautes que nous commettons ici, au Rojava. Chaque révolution a ses tares. Je demande simplement à ce que l’on prenne en compte la réalité du terrain avant tout jugement puriste hâtif. »
« Cela fait maintenant plusieurs fois que nous faisons des marches de nuit, et que l’un de nos instructeurs simule des attaques. Nous ne sommes que deux à avoir eu une formation militaire au préalable, et la mienne, bien qu’assez minime, s’avère très utile. »
« On entend parler en anglais, chanter en italien, et râler en français. Il y a au moins une douzaine de nationalités différentes, pour une bonne vingtaine de personnes. »
« La formation se passe bien, j’arrive à manger végé et à ne pas me faire tuer (en vrai par ici c’est plutôt tranquille). Dans un mois je devrais partir au front. »
« J’ai dû laisser une partie de mes affaires à un contact, qui me les rendra à mon retour.
Les routes sont devenues trop dangereuses pour les gens comme nous, les forces armées irakiennes ont multiplié les check-points. »
« Les vendeurs savent pertinemment pourquoi nous sommes là. La police aussi, selon notre contact des YPG. Mais à Souleymanieh elle tolère notre venue. À Erbil, nous aurions sans doute déjà été arrêtés. »
« Depuis plusieurs mois, il est difficile pour les volontaires internationaux de passer tranquillement les contrôles à l’aéroport. Il s’agit d’abord d’avoir le visa : je joue l’étudiant enthousiaste, qui vient pour un séjour de vingt jours tout au plus, et je l’obtiens, suivi d’un "Bienvenue". »