Communiqués de 2024

Attal déclare la guerre à la jeunesse : elle ne se laissera pas faire !

Les dernières annonces du Premier ministre à Viry-Châtillon constituent une attaque sans précédent contre la jeunesse. En réaction à la mort d’un jeune dans une rixe, et sous la pression des médias et des chefs de l’extrême droite, Gabriel Attal à dévoilé une série de mesures sensées restaurer « l’ordre et l’autorité » à l’école et dans les familles.

 

Face à la répression politique, défendons la liberté d’expression du mouvement social !

Les députés LFI Danièle Obono et Mathide Panot, le militant trotskiste Anasse Kazib, la journaliste Sihame Assbague, la militante franco-palestinienne Rima Hassan, le syndicat Solidaires-Etudiantes EHESS, le syndicaliste CGT Jean-Paul Delescaut... Ces dernières semaines, de plus en plus de militantes et de militants solidaires de la cause palestinienne ont été attaqués pour « apologie du terrorisme ». On a tenté de les salir, de les bâillonner, et avec elles et eux c’est l’ensemble du mouvement anticolonialiste qui est attaqué.

 

Turquie : des fraudes massives pour étouffer la dissidence kurde

Des élections municipales du 31 mars 2024, on retiendra la déroute de l’AKP, le parti islamo-conservateur de Recep Tayyip Erdoğan. Dans les régions kurdes sous occupation militaire, les fraudes massives – observées par nos liens directs sur place – n’ont pas empêché la victoire du Dem Parti, le principal parti de la gauche kurde. L’État turc attaque à présent les résultats du scrutin, et la population descend dans la rue.

 

Ukraine : non à une Troisième Guerre mondiale

Avec ses propos réitérés sur le possible envoi de « troupes au sol » en Ukraine , Macron banalise l’idée d’un engagement militaire direct Otan-Russie. Il faut affirmer une claire opposition à ce scénario catastrophe.

 

Palestine : le génocide continue, un cessez-le-feu reste vital

En cinq mois plus de 30 000 personnes ont été tuées, dont la moitié sont des enfants. Ce nombre étant probablement bien en-deçà de la réalité, les corps ne pouvant pas tous être sortis des décombres. Il faut stopper l’État d’Israël dans sa folie meurtrière, son régime colonial et d’apartheid.

 

L’IVG dans la Constitution, ou l’arbre qui cache la forêt

La Macronie nous a habituées aux coups de comm’. Il ne faut pas voir autre chose dans cette constitutionnalisation superficielle de l’IVG. Pour fanfaronner à peu de frais en vue du 8 mars, le gouvernement n’hésite pas à dénaturer l’un des piliers des revendications féministes. L’UCL salue le travail acharné des militantes dans les organisations féministes qui portent ce projet, malgré les embûches semées par la classe dirigeante.

 

Mayotte : feu au colonialisme français

Nouvelle étape dans la convergence Macronie-RN : pour « lutter contre l’immigration », le gouvernement veut réviser la Constitution pour supprimer le droit du sol à Mayotte. C’est une brèche évidente pour casser ce droit sur l’ensemble du territoire français. C’est aussi un énième rappel de la zone non-droits que représente Mayotte pour l’Etat français, après l’opération Wuambushu d’avril 2023 qui prévoyait 24 000 expulsions sur deux mois, dans un climat de fureur xénophobe et de violences policières.

 

Lois racistes : la mobilisation populaire est notre rempart, pas la Constitution

Ce 25 janvier, le Conseil constitutionnel a censuré 32 des 86 mesures de la loi Darmanin-RN. Tant mieux. Mais il serait extrêmement dangereux de croire qu’un tel « bouclier juridique » peut contenir durablement la furie nationaliste montante. La mobilisation populaire est notre rempart, pas la Constitution.

 

Des solutions radicales pour le monde agricole

Depuis janvier, le monde agricole est en ébullition. La faute au productivisme, qui a créé un modèle terriblement fragile : solitude, endettement, surconsommation de carburants, d’engrais et de pesticides toujours plus chers… Comme l’épuisement des ressources et le dérèglement climatique font grimper les tarifs, le système craque. Il est temps d’en imaginer un autre.

 

Gabriel Attal, un Premier ministre sous influence de l’extrême droite

Sa nomination restera un non-évènement, et la ligne politique, la même : à droite toute, que ce soit sur le plan économique, social ou sociétal. Les quelques mois passés au ministère de l’Éducation nationale ont mis en lumière que le « bon élève de la macronie » a d’abord cherché à s’aligner, à l’image de la loi Darmanin, sur le programme du Rassemblement national.

 
 
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