Grève ! Pas grève ! Grève ! Pour qui nous prennent-ils ?




Même si elles sont parfois utiles pour construire une mobilisation, on sait tous et toutes qu’on ne gagne pas avec des grèves de 24 heures à répétition. On s’arrête de bosser une journée et on reprend le travail le lendemain : ça ne bloque nullement l’économie et ça ne permet pas de s’organiser. Les fédérations CGT, UNSA et CFDT viennent de décider pire : elles nous demandent de perdre non pas 1 mais 2 journées de grève chaque semaine durant 3 mois. Que fait la CGT avec ces fédérations ? Pourquoi ne pas appeler avec SUD-Rail à organiser une grève reconductible ?

Une des différences essentielles entre des grèves « carrées » de 24 ou 48 heures et un mouvement reconductible est que dans le premier cas on confisque aux grévistes la conduite de la grève : ce ne sont pas les grévistes qui en décident en assemblées générales démocratiques, mais les fédérations qui disent « grève », « pas grève », « grève »… !

Le 22 mars, nous serons ensemble dans le rue, à Paris. Ensuite, organisons-nous dans nos services pour une grève puissante le 3, avec des assemblées générales au plus près du terrain, dans lesquelles NOUS déciderons et organiserons les suites !

Qui peut penser qu’un mouvement reconductible ne serait pas plus efficace que ce que nous proposent ces trois fédérations : Le 3, le 4, mais pas le 5, ni le 6, ni le 7, sans doute le 8, probablement le 9, mais pas le 10, ni le 11, ni le 12, le 13, le 14, peut être le 15, ou le 16 et le 17, mais pas le 18, le 19, ni le 23, le 24, le 28, le 29, et on recommence, le 3, le 4, le 8…


Cet article est extrait du blog Le Rail déchaîné. Le Rail déchaîné est réalisé par les cheminotes et les cheminots d’AL.

 
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